Tess Holliday a relancé le débat sur l’utilisation du terme « taille plus ».
Holliday s’est tournée vers Twitter pour critique les mannequins qui posent pour des marques taille plus mais qui refusent l’appellation.
« Je trouve intéressant que les mannequins taille plus ne veulent pas se faire cataloguer comme telles, mais ne refusent pas de prendre un chèque d’une compagnie taille plus. »
« Il y a plein de mannequins qui sont fièrement taille plus et qui adoreraient être le visage de marques ou de compagnies. Pas de honte à être plus !»
Ce n’est pas la première fois que le mannequin se prononce sur la situation. « J’aime le terme taille plus. Je suis taille plus. C’est seulement un mot », a-t-elle indiqué en entrevue avec nos collègues du HuffPost britannique.
« En attendant qu’il y ait plus de diversité dans notre industrie – jusqu’à ce qu’on voit des corps différents et des couleurs de peau différentes – on ne devrait pas s’en faire avec le terme. C’est de l’énergie perdue. »
Ce n’est pas tout le monde qui est d’accord avec Holliday. « On ne devrait pas mettre d’étiquette sur les tailles, la mode est pour tous et je crois que la confiance et le bonheur sont plus importants qu’une étiquette », a indiqué la designer Jameela Jamil.
Plus tôt cette année le mannequin australien Stefania Ferrari avait lancé la campagne #droptheplus, dans le but de pousser les compagnies à abandonner le terme « taille plus ».
Le mannequin Ashley Graham s’est aussi exprimée dans ce sens, se disant mal à l’aise d’étiqueter les mannequins avec leurs tailles.
Le mannequin Ashley Graham
« Les étiquettes n’ont pas raison d’être. Particulièrement quand on décrit une femme », a affirmé Graham.
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