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Que vaut «Regression», le premier thriller d'Emma Watson (VIDÉO)

Que vaut le premier thriller d'Emma Watson (VIDÉO)

Regression en est une pour le réalisateur Alejandro Amenábar. L’Espagnol oscarisé pour Mar Adentro renoue avec le genre du thriller dans lequel il a fait débuts (et ses preuves) depuis les années 90 avec Tesis, Ouvre les yeux puis Les Autres. Mais c’est une vraie nouveauté pour Emma Watson qui n’avait jamais joué dans un film à suspense jusqu’alors.

Après avoir longtemps porté l’uniforme d’Hermione Granger dans la saga Harry Potter, l’actrice britannique change de registre pour jouer les victimes dans le premier thriller de sa filmographie. Et pour une première, l’ambassadrice de l’ONU ne fait pas les choses à moitié.

Emma Watson, la victime idéale

Elle est la jeune Angela, qui accuse son père, John Gray (David Dencik), d’un crime révoltant sur lequel va enquêter le lieutenant Bruce Kenner (Ethan Hawke) dans une petite ville pluvieuse du Minnesota. Lorsque John avoue sa culpabilité de façon tout à fait inattendue et sans garder le moindre souvenir des faits, le docteur Raines (David Thewlis), un célèbre psychologue, est appelé à la rescousse. Il va devoir aider John à retrouver la mémoire, mais ce qu’ils vont découvrir touche le pays tout entier…

Virginale dans sa blouse, les yeux mouillés et la lèvre tremblante dans ce rôle de jeune fille abusée, Emma Watson est, comme souvent, troublante. Parfaite pour semer le désordre dans la tête de l’enquêteur qui ne sait rapidement plus faire la différence entre le vrai et le faux, le réel et le fantastique.

Bref, on l’a connu peste dans The Bling Ring, mais la Britannique de 25 ans prouve cette fois-ci qu’elle peut aussi jouer la victime idéale.

Un thriller pour tous

Outre Emma Watson, l’autre atout de Regression est clairement son mélange des genres qui permettra à des publics très différents d’y trouver leur compte.

“Certains évènements de Regression relèvent du cinéma d’horreur, bien que l’histoire soit traitée comme un thriller psychologique aux accents de film policier”, décrit le réalisateur Alejandro Amenábar. On frissonne en effet devant des scènes de messes noires et les visions des personnages.

“Ce film est principalement influencé par les thrillers et les films d’horreur américains des années 70 comme L’Exorciste ou Rosemary’s Baby, des films qui ont en commun une certaine retenue que je tenais à faire renaître ici”, a annoncé l’Espagnol.

Mais l’aspect le plus intéressant de l’intrigue reste certainement tout ce qui concerne l’étude du cerveau humain. Le psychologue a un rôle déterminant dans cette affaire d’abus liée à des rituels sataniques. Et Regression interroge sur la manière dont nous traitons nos souvenirs et comment le temps et la manipulation peuvent les altérer.

Regression en images

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