Le gouvernement du Québec dévoile mercredi des documents qui indiquent que les formations géologiques de l'île Anticosti renferment davantage de gaz naturel que de pétrole. Il s'agirait d'un potentiel de 78 % en gaz et de 22 % en pétrole.
Les documents représentent une synthèse de l'état des connaissances et des renseignements acquis lors des travaux concernant les études environnementales stratégiques (EES) menées par Québec depuis mai 2014.
Selon un document sur la rentabilité économique de l'exploitation d'hydrocarbures sur l'île d'Anticosti, la construction d'un gazoduc qui permettrait d'acheminer le gaz naturel vers le continent coûterait 4 milliards $ US. L'option d'un navire usine est évaluée à 2,9 milliards $ US.
Ces documents guideront le gouvernement du Québec dans sa prise de décision sur la question des hydrocarbures, qui devrait être prise en 2016 selon le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand.
Québec prévoit la tenue de consultations publiques en novembre à Montréal, Bécancour, Québec, Port-Menier, Gaspé, Sept-Îles et aux Îles-de-la-Madeleine.
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