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Du G20 à Paris, Justin Trudeau passera-t-il le test à l'international?

Du G20 à Paris, Justin Trudeau passera-t-il le test à l'international?
Justin Trudeau, Canada's prime minister-elect and leader of the Liberal Party of Canada, gestures to supporters on election night in Montreal, Quebec, Canada, on Tuesday, Oct. 20, 2015. Trudeau's Liberal Party swept into office with a surprise majority, ousting Prime Minister Stephen Harper and capping the biggest comeback election victory in Canadian history. Photographer: Kevin Van Paassen/Bloomerg
Bloomberg via Getty Images
Justin Trudeau, Canada's prime minister-elect and leader of the Liberal Party of Canada, gestures to supporters on election night in Montreal, Quebec, Canada, on Tuesday, Oct. 20, 2015. Trudeau's Liberal Party swept into office with a surprise majority, ousting Prime Minister Stephen Harper and capping the biggest comeback election victory in Canadian history. Photographer: Kevin Van Paassen/Bloomerg

À peine aura-t-il formé son cabinet que Justin Trudeau sera attendu sur la scène internationale. Du G20 à la conférence de Paris sur le climat en passant par l'APEC, les sommets vont s'enchaîner au cours des prochaines semaines.

Sans conteste, le calendrier des jours à venir va forcer le premier ministre désigné à se positionner sur de nombreux enjeux internationaux. Un changement de garde longtemps attendu, selon l'ex-conseiller diplomatique du premier ministre Jean Chrétien Claude Laverdure.

« Sur la base de ce que j'ai su, de mes amis d'un peu partout dans le monde, on l'attendait! On pense à l'étranger qu'on va retrouver un Canada qu'on connaissait », a-t-il confié en entrevue aux Coulisses du pouvoir.

Selon lui, la personnalité de Justin Trudeau va jouer en sa faveur.

« Plus souvent qu'autrement, c'est ce qui fonctionne dans les relations internationales. C'est la chaleur, c'est le côté humain. »

— Claude Laverdure, ex-conseiller de Jean Chrétien

Précisions demandées

Au-delà de son approche, Justin Trudeau pourrait devoir expliquer les promesses qu'il a faites aux Canadiens, comme la fin des frappes en Irak et en Syrie, par exemple.

Alors qu'il dit souhaiter un rapprochement avec les États-Unis, le retrait des CF-18 pourrait-il au contraire compliquer ses relations avec le voisin américain? La question n'inquiète pas trop l'ancien ambassadeur du Canada aux États-Unis, Michael Kergin.

« Ce qui était très, très bon [c'est que] dans sa première conversation avec le président des États-Unis, il a mis ça sur la table. Il n'a rien de caché », soutient-il.

Selon Claude Laverdure, il lui reste toutefois à préciser ses intentions.

Claude Laverdure, ex-conseiller de Jean ChrétienClaude Laverdure, ex-conseiller de Jean Chrétien Photo : Radio-Canada

« Ses interlocuteurs autour de la table vont lui demander : "Si tu cesses les bombardements, qu'est-ce que tu fais à la place et est-ce que tu nous donnes quelques jours pour qu'on se prépare?" », croit-il.

Les cibles de réduction des gaz à effet de serre sont une autre des questions laissées en suspens par Justin Trudeau. Le premier ministre désigné aura toutefois l'occasion d'y répondre à la fin du mois de novembre à la conférence de Paris, où il a promis de se rendre.

L'impression que Justin Trudeau fera à l'étranger, à Paris comme ailleurs, sera d'ailleurs l'un de ses premiers tests pour convaincre les Canadiens qu'il était bel et bien prêt à devenir premier ministre.

Avec les informations de Madeleine Blais-Morin

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