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Astronomie: Une «étoile de la mort» observée pour la première fois dans l'espace

Une «étoile de la mort» observée pour la 1re fois
Planetary nebula, computer artwork. Planetary nebulae are shells of glowing gases from a dying star, expanding outwards from the central star.
MEHAU KULYK via Getty Images
Planetary nebula, computer artwork. Planetary nebulae are shells of glowing gases from a dying star, expanding outwards from the central star.

Les astres qui filent dans le ciel nocturne ne sont pas toujours de bon augure. C'est ce qu'ont pu constater des astronomes qui ont observé une étoile pulvériser une planète, similaire à notre planète bleue. L'astrophysicien Andrew Vanderburg et ses collègues du Centre d'astrophysique Havard-Smithsonian sont les premiers (êtres humains) à avoir contemplé une "étoile de la mort", comme ils l'appellent eux même en référence à Star Wars.

L'explosion cosmique s'est déroulée à 570 années-lumières de la Terre, dans la constellation de la Vierge. Selon une étude publiée le 21 octobre dernier dans la revue scientifique anglaise Nature, les scientifiques ont regardé en temps réel à l'aide du télescope Kepler l'étoile attirer et désintégrer une planète tellurique, comme la Terre.

L'astre semblable au Soleil, mais en manque d'hydrogène a alimenté une réaction de fusion nucléaire puis s'est transformé en un objet 100 à 200 fois supérieur à sa taille initiale. Cette "étoile géante rouge" a fini par s'effondrer une fois arrivée au terme de sa vie et elle s'est changée en un corps plus petit appelé naine blanche. Les chercheurs comparent cette étoile dont la gravité est très intense "au phénomène observé dans Star Wars", rapportent nos confrères de France TV Info.

À l'origine, la mission du télescope Kepler est de repérer des exoplanètes dans la Voie lactée. Il était braqué sur la naine blanche WD 11451017 quand il a capté l'activité de "l'étoile de la mort". Pour l'astrophysicien Andrew Vanderburg, il s'agit de la première preuve de désintégration de planètes telluriques par une naine blanche. Selon les calculs des chercheurs, la matière d'une planète touchée tombe par la suite sous forme de poussière à la surface de la naine et se dissout dans ses profondeurs. Un élément qui explique la pollution aux métaux lourds autour de certaines étoiles.

L'étoile naine, repérée par les astronomes du Centre d'astrophysique Havard-Smithsonian, était à peine plus grande que la Terre. Cet incident a offert un aperçu aux scientifiques du sort que pourrait connaître notre planète dans cinq milliards d'années. En raison, de sa proximité avec le Soleil, il est fort probable que la Terre soit engloutie par une "étoile géante rouge" de la même manière. "Nous sommes dans un environnement beaucoup plus hostile que nous l'imaginons parfois", déclare l'astrophysicienne anglaise Carole Mundell, de l'Université de Bath, au Wall Street Journal.

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