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UFC 193: Un grand rêve pour Valérie Létourneau

Un grand rêve pour Valérie Létourneau
PC

Elle rêvait de devenir la première femme au Québec à combattre en arts martiaux mixtes (AMM). Le Centre Bell était l’objectif suivant. Devenir la première Québécoise à faire partie de l’UFC était le but visé et réalisé. Or, lors de l’événement UFC 193, le 15 novembre, à Melbourne en Australie, Valérie Létourneau poussera de nouveau ses limites et tentera de conquérir une ceinture de la prestigieuse organisation américaine considérée comme la LNH des AMM.

Létourneau (8-3) se mesurera à la Polonaise Joanna Jedrzedjczyk (10-0), actuelle championne des poids pailles (115 lb).

« Je suis tellement contente de vivre ça! Je ne pourrai pas avoir de regrets », a confié l’athlète fleurdelisée qui s’entraîne à temps plein en Floride.

« De plus, c’est le premier événement d’AMM présenté à Melbourne et ça aura lieu dans un stade de 70 000 places. J’ai la chance de me battre devant possiblement l’une des plus grosses foules prévue par l’UFC et pour une ceinture. Je ne peux pas rien demander de mieux », a-t-elle ajouté.

Effervescence féminine

Lors du gala UFC 193, les deux combats principaux mettront aux prises des combats de championnat féminin.

En plus de la demi-finale entre Létourneau et Jedrzedjczyk, l’étoile américaine Ronda Rousey défendra son titre des poids coqs (135 lb) devant sa compatriote Holly Holm en grande finale de la soirée.

La popularité croissante de Rousey aide certainement à mousser la popularité des duels féminins, qui étaient plutôt marginaux à une certaine époque.

En fait, ce n’est qu’en 2013 que l’UFC a inclus les femmes au sein de son organisation. Une seule catégorie, les poids coqs, était alors représentée. La division des poids pailles a été ajoutée en 2014.

« Que deux combats féminins soient les têtes d’affiche d’une aussi grosse carte, c’est tout un statement, évalue la combattante âgée de 32 ans. Jamais de la vie je n’aurais cru ça possible il y a trois ans. »

« J’ai rencontré Ronda à quelques occasions. Elle a son caractère, mais c’est une grosse source de motivation. Elle travaille tellement fort! », a-t-elle continué.

L’adversaire

Pour son combat de championnat, un choc prévu pour cinq rounds, la pugiliste surnommée « Trouble » affrontera une spécialiste de muay thaï en Joanna Jedrzedjczyk. Il n’y a pas de secret ici : la rencontre ne fera pas dans la dentelle…

« Ça va être des échanges : nous sommes deux filles qui aiment se battre debout, a-t-elle avancé. Je poque facilement, la clé sera de ne pas trop prendre de dommage dans les premiers rounds. J’ai toujours mieux combattu dans les derniers rounds et j’ai vraiment poussé fort sur mon conditionnement physique. Je suis déjà prête. »

Et même si elle est négligée, Valérie Létourneau n’a aucun complexe.

« On s’est vu lors de conférences de presse. J’ai l’impression qu’elle me respecte beaucoup, a-t-elle lancé. Après tout, on est deux fonceuses et on veut la même chose. »

« Je ne suis peut-être pas la plus rapide au monde, mais à mes deux derniers duels, où on me disait de ne pas échanger debout, j’ai quand même battu une championne du monde de boxe (Jessica Rakoczy) et l’aspirante au titre (Maryna Moroz) ! », a-t-elle renchéri, visiblement confiante, mais avec une touche d’humilité.

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