Les grands médias du pays ont commencé à montrer leurs vraies couleurs cette semaine en endossant un ou l'autre des partis politiques pour les élections de lundi. La Presse a invité ses lecteurs à voter pour les libéraux de Justin Trudeau, par exemple.
De son côté, le plus réputé quotidien au pays, le Globe and Mail, a adopté une position pour le moins surprenante.
Vendredi, le Globe a décidé d'endosser les conservateurs - mais pas leur chef, Stephen Harper.
Dans un éditorial, le journal a indiqué que le Parti conservateur mérite de former de nouveau le gouvernement du pays, et que si cela se produit, son leader doit se « retirer rapidement ».
« La Parti conservateur, au pouvoir ou pas, doit réclamer sa propre identité », et cela se fera sans Harper, argue l'éditorial.
Cette façon de penser n',a pas convaincu tout le monde. Et, bien vite, le mot-clic #MoreGlobeEndorsments («d'autres endossements du Globe») a commencé à faire vibrer Twitter. À ces blagues se sont ajoutés des messages plus sérieux, critiquant ou approuvant la prise de position du Globe and Mail. En voici quelques-uns :
Cet article initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit et adapté de l'anglais.
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