MONTRÉAL – L’ambiance au quartier général du Bloc québécois pourrait se résumer à un optimisme prudent.
Au moment d’écrire ces lignes, huit bloquistes sont élus, dont Marilène Gill dans Manicouagan, Louis Plamondon dans Bécancour-Nicolet-Saurel et Gabriel Ste-Marie dans Joliette. L'ex-chef du Bloc québécois, Mario Beaulieu, a également été élu dans Pointe-de-l'île.
Toutefois, le chef Gilles Duceppe était au cœur d’une véritable lutte à trois dans sa circonscription de Laurier Sainte-Marie. Au moment d’écrire ces lignes, il était troisième, mais les résultats demeurent volatiles.
Deux candidats-vedettes ont été battu. Catherine Fournier est arrivée deuxième dans Montarville, derrière Michel Picard du PLC. Charles Mordret, lui, est arrivé quatrième dans Québec. Le libéral Jean-Yves Duclos l'a emporté dans cette circonscription.
Fait à souligner, le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, ne prévoit pas être présent au rassemblement du Bloc québécois.
Les bloquistes espèrent obtenir au moins 12 sièges afin d'être reconnus comme parti officiel à la Chambre des communes. Leurs projections varient entre 10 et 19 sièges, tellement les courses à quatre rendent les prédictions difficiles.
Gilles Duceppe tente de reprendre la circonscription de Laurier-Sainte-Marie, qu'il avait perdu en 2011 aux mains de la néo-démocrate Hélène Laverdière. Celle-ci l’avait emporté par quelque 5300 voix.
Le Bloc québécois fonde beaucoup d’espoir dans l’Est du Québec, comme le démontre les nombreux passages du chef dans la région.
Dans la région montréalaise, outre Laurier-Sainte-Marie, les yeux seront tournés vers La Pointe-de-l’Île, où Mario Beaulieu tente sa chance. Il affronte un candidat de Forces et démocratie, ex-député néo-démocrate, Jean-François Larose.
Les bloquistes fondent également beaucoup d’espoirs sur Montarville, où se présente Catherine Fournier. La jeune femme de 23 ans a régulièrement été mise de l’avant par le parti, notamment aux côtés du chef lors des conférences de presse.
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