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Justin Trudeau veut rallier les conservateurs déçus de Stephen Harper

Trudeau fait la cour aux conservateurs déçus par Stephen Harper

OTTAWA — Le chef libéral Justin Trudeau invite les conservateurs déçus par le premier ministre sortant Stephen Harper à se rallier à sa formation politique.

« Les conservateurs sont nos voisins, nos cousins, nos parents. Inutile de les convaincre de renoncer au Parti conservateur », a lancé lundi le chef libéral, confiant, dans un discours livré devant une salle bondée d'une circonscription d'Ottawa.

« Nous devons leur montrer comment le parti de Stephen Harper les a laissés tomber », a-t-il ajouté en prenant soin de souligner la contribution des conservateurs pré-Harper à la politique canadienne, alors que débute la dernière semaine de cette longue campagne de 78 jours.

Cette semaine cruciale, le chef libéral l'amorce avec le vent dans les voiles. Dans plusieurs sondages nationaux, les libéraux de Justin Trudeau détiennent une légère avance sur les conservateurs de Stephen Harper.

Et il n'a manifestement pas l'intention de bousiller cette avance présumée, faisant usage d'une grande prudence au moment de répondre aux questions des journalistes, qui sont par ailleurs plus nombreux à le suivre pour ce dernier droit.

Ainsi, lorsqu'il a été invité — trois fois — à préciser les propos tenus la veille sur le plateau de l'émission « Tout le monde en parle » concernant la vente de « Jeeps » à l'Arabie saoudite, il s'est contenté à chaque fois de répéter qu'il ne résilierait pas un contrat signé, mais qu'un gouvernement libéral agirait différemment.

M. Trudeau a par ailleurs réitéré qu'il n'avait aucun intérêt à former une coalition avec l'un ou l'autre des partis nationaux.

Le chef libéral a donné le coup d'envoi au jour 72 de la campagne dans un champ de citrouilles à Gatineau avec son épouse Sophie et ses trois jeunes enfants pour souligner cette journée de l'Action de grâce.

En début d'après-midi, la caravane libérale a mis le cap vers Toronto et sa région.

Les libéraux, qui détenaient seulement 36 sièges aux Communes à la dissolution du Parlement, espèrent réaliser des gains dans la grande région de Toronto, riche en sièges, que se disputent les trois grands partis.

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