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Le livre «Cafés» de Jean-Michel Dufaux : voyager entre deux gorgées de café

Le livre «Cafés» de Jean-Michel Dufaux : voyager entre deux gorgées de café
Julie Perreault

Jean-Michel Dufaux n’est pas qu’un globe-trotter invétéré, il est également un grand consommateur de café. Il aime cette chaude boisson foncée qui réconforte nos matins, il apprécie se retrouver dans ces lieux qui bourdonnent d’activité, où gens d’affaires et étudiants se croisent, souvent pressés, verre de polystyrène à la main, mallettes de documents ou ordinateurs portables sous le bras. Et ce, partout dans le monde.

L’idée s’est donc imposée d’elle-même. Avec son bouquin Cafés, lancé plus tôt cette semaine, le communicateur marie ses deux passions, en braquant son appareil-photo sur les cafés de 45 villes, dans 20 pays. Descriptions des meilleurs lattés, trésors architecturaux, recommandations d’incontournables à visiter, anecdotes et images magnifiques, l’album est un outil précieux pour quiconque rêve de voyages, avec ce regard de biais sur les cafés de Bilbao, d’Hanoi, d’Istanbul, de Tokyo et d’ailleurs. Tout le matériel du livre a été accumulé dans les trois dernières années.

«Chaque fois que je vais quelque part, je regarde sur Internet pour trouver les bons endroits, les bons cafés, relate Jean-Michel. En bon «digital nomade», j’aime partir ma journée dans un bon café, en travaillant un peu à mon ordinateur.»

«Il y a exactement un an, à l’automne 2014, je revenais d’Europe, où j’avais fait beaucoup de photos de cafés. J’avais l’idée de faire un petit guide très simple, sans prétention, avec un look Instagram, du genre «50 cafés dans 50 villes».

Puis, j’ai rencontré les gens des Éditions Cardinal. J’avais beaucoup aimé ce qu’ils avaient fait dans le passé, avec des livres comme Moutarde chou, Trois fois par jour et St-Tite – Une histoire tirée par les chevaux. L’éditeur, Antoine Ross Trempe, m’a plutôt suggéré d’en faire un beau-livre, un ouvrage plus ambitieux, où on jumellerait les villes et les cafés.»

«Le café demeure toujours le prétexte pour découvrir une ville, un quartier. C’est une porte d’entrée. On s’est rendus compte que c’était plus intéressant d’avoir des photos de quartiers, de villes, de moods, qu’uniquement des images de cafés», continue Jean-Michel.

Pas un puriste

Aux dires de Jean-Michel Dufaux, le nombre impressionnant de cafés indépendants qui poussent depuis quelques années à Montréal reflète bien la tendance mondiale de ce type de commerce, qui ne cesse de gagner en popularité dans tous les coins du globe, chacun concoctant son propre élixir caféiné.

«Sur la planète, il y a un réel intérêt maintenant, c’est incroyable. Peu importe qu’on soit en Asie, en Europe ou en Amérique, il y a partout des établissements indépendants qui font de très, très bons cafés. Il y a désormais une culture de jeunes qui s’intéressent vraiment à ça. Le phénomène est mondial. Il y a autant des cafés indépendants dans le nord de la Thaïlande qu’au Japon ou à Singapour, qu’à Malmö en Suède ou à Scottsdale en Arizona.»

«En Italie, peu importe où tu vas, c’est sûr que ton café est bon, ton latte est bon, ton capuccino est bon ; eux ont une vraie tradition historique, qui remonte à plusieurs décennies. Mais il y a maintenant moyen de trouver de bons cafés partout, et tout le monde peut s’offrir un café quand il voyage. On ne peut pas toujours se payer des hôtels et des restaurants luxueux, mais il y a quelque chose de très démocratique dans le fait de prendre un café quelque part», estime Jean-Michel.

L’homme ne se considère pas comme un «puriste» du café. Même que son engouement est assez récent et remonte tout au plus à une dizaine d’années. Et il ne fait preuve d’aucun snobisme en la matière.

«Les purs et durs disent, par exemple, qu’un latté n’est pas un vrai café, à cause du lait, s’amuse-t-il. Moi, je suis un fan de café latté. J’aime un latté bien fait, j’aime la texture, le lait chaud, le côté velouté, le fait que ça reste en bouche. L’angle du livre, c’est ça. Il y a maintenant toutes sortes de phénomènes, mais moi, je dis où sont les bonnes adresses pour boire un bon latté et j’explique si l’endroit est historique ou particulièrement beau, par exemple. Il y a un angle différent dans chaque ville. Et je trouvais intéressant de dresser une cohabitation entre les villes «cartes postales», connues, et d’autres endroits moins connus, moins touristiques.»

Le livre Cafés, publié aux Éditions Cardinal, est présentement en vente. Jean-Michel Dufaux développe également son site web de voyages, Siège Hublot (www.siegehublot.com). Il s’apprête en outre à se rendre au Texas, en octobre, et au Japon, en novembre, histoire de célébrer dignement son cinquantième anniversaire, qu’il célébrera l’hiver prochain.

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