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Élections fédérales 2015: Les conservateurs chiffrent leurs promesses à 6,8 milliards $ en quatre ans

Les conservateurs chiffrent leurs promesses à 6,8 milliards en 4 ans
CP

Les conservateurs estiment que leurs promesses électorales coûteraient 6,8 milliards $ en quatre ans, la plus grande partie devant être dépensée au cours de la deuxième moitié d'un nouveau mandat.

En dévoilant vendredi les derniers détails de la plateforme électorale de son parti, Stephen Harper a chiffré le coût de ses promesses à 590 millions $ pour l'an prochain, puis en croissance constante par la suite, pour atteindre 2,9 milliards $ en 2019-20, alors qu'entreront en vigueur près d'un milliard de dollars en compensations pour les "victimes" du Partenariat transpacifique (PTP).

Le cadre financier de la plateforme conservatrice tient compte aussi des coûts de programmes déjà annoncés, comme le crédit d'impôt à la rénovation domiciliaire, chiffré à 1,5 milliard $.

Par ailleurs, les conservateurs promettent une succession de surplus budgétaires, à commencer par 1,7 milliard $ en 2016-2017 et 1,4 milliard $ l'année suivante. Les surplus passeraient ensuite à 947 millions $, une baisse surtout attribuée aux compensations versées aux producteurs laitiers et à l'industrie automobile, lorsque le PTP entrera en vigueur. Ces surplus tiennent compte des sommes réservées pour "dépenses imprévues" - désastres naturels et urgences nationales.

Au chapitre des nouveaux programmes, les conservateurs promettent notamment 100 millions $ sur trois ans pour la recherche en agriculture, un souhait exprimé par le premier ministre de Saskatchewan, Brad Wall. On prévoit aussi octroyer 3 millions $ par année à un programme des Services correctionnels qui verrait les détenus participer à des projets de l'organisme Habitat pour l'humanité, et 10 millions $ par année pour financer des emplois d'été pour les étudiants dans des secteurs de métiers.

Par ailleurs, un éventuel gouvernement conservateur maintiendrait encore un an le gel des dépenses de programmes - un gel qui devait prendre fin cette année -, pour des économies estimées à 565 millions $ en 2016.

"Bien que l'économie canadienne soit plus forte que celle d'autres pays, elle reste fragile et doit être protégée, a soutenu M. Harper, en campagne vendredi matin à Richmond, en Colombie-Britannique. Maintenir l'équilibre budgétaire, réduire le fardeau fiscal et faire des investissements abordables et ciblés est le bon plan face aux difficultés économiques mondiales."

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