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600 œuvres d'art public de Montréal maintenant accessibles en ligne

600 œuvres d'art public de Montréal maintenant accessibles en ligne
Capture d'écran

En plein débat sur la pérennité de l'art public dans la métropole, la Ville de Montréal a lancé, jeudi, une plateforme numérique consacrée aux œuvres importantes qui jalonnent son territoire.

Le site Artpublicmontreal.ca regroupe 600 œuvres d'art public installées dans les espaces publics, les parcs ainsi qu'à l'intérieur des murs de certaines institutions partenaires, notamment la Grande Bibliothèque, la Caisse de dépôt et placement du Québec, le CHUM, le Palais des congrès de Montréal, la Place des Arts, l'Université de Montréal et l'UQAM.

« Nous participons aujourd'hui à la naissance d'un nouveau véhicule de promotion et de diffusion des trésors culturels que constituent les œuvres d'art public présentes sur notre territoire. C'est la technologie moderne mise au service de la culture et de l'art », a déclaré Manon Gauthier, responsable de la culture au comité exécutif de la Ville de Montréal.

Toutes les formes d'art y sont représentées, de la photographie à la sculpture en passant par le vitrail et le multimédia.

La collection numérique sera bonifiée dans une prochaine phase grâce à la collaboration d'autres propriétaires pour atteindre plus de 1000 œuvres. À ce stade, Art public Montréal prévoit regrouper dans sa collection le travail de 500 artistes, tant québécois qu'internationaux.

« S'ajoutant aux quelque 320 œuvres de la collection de la Ville, on compte près de 600 œuvres de collections privées ou institutionnelles, ce qui constitue un ensemble de près d'un millier d'œuvres accessibles au flâneur, au touriste, à l'amateur... ou au coureur », a souligné Nathalie Bondil, directrice du Musée des beaux-arts de Montréal, un des partenaires d'Art public Montréal.

Un patrimoine remis en question

La destruction de l'oeuvre Dialogue avec l'histoire, de Jean-Pierre Raynaud, à Québec et l'annonce de la Ville de Montréal de faire de même avec l'Agora du square Viger, de l'artiste Charles Daudelin, a rouvert au cours des derniers mois le débat sur la pérennité de l'art public.

Il faut dire que certaines oeuvres d'art public québécoises des années 50 ou 60 se sont dégradées au fil des ans, notamment en raison des matériaux utilisés et du manque d'entretien de la part des municipalités.

Après une vive contestation de la succession de Charles Daudelin, la présentation de la deuxième mouture du projet de revitalisation du square Viger a été saluée. Une plus grande partie de l'œuvre de Daudelin sera finalement conservée dans le square, qui doit être inauguré en août 2017.

À l'autre bout de la ville, dans Montréal-Nord, une roue de 18 mètres de hauteur a été érigée à l'intersection des boulevards Pie-IX et Henri-Bourassa, une commande de la Ville de Montréal, qui souhaite rendre le coin plus convivial.

L'œuvre La vélocité des lieux, une création de BGL, trois artistes de Québec, marquait la fin des travaux de réaménagement de cette intersection, où circulent plus de 100 000 voitures et un millier d'autobus chaque jour. Si l'œuvre a été bien accueillie par des citoyens, qui affirment qu'elle redorera l'image, parfois malmenée, de l'arrondissement Montréal-Nord, d'autres ont remis en question son coût, qui s'élève à 1 million de dollars.

À défaut de pouvoir se rendre sur place, le public peut admirer l'Agora du square Viger et La vélocité des lieux sur le site Artpublicmontreal.ca.

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