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Élections fédérales 2015: Éveil de l'électorat autochtone (VIDÉO)

Éveil de l'électorat autochtone (VIDÉO)

Les efforts se multiplient pour inciter les Autochtones à se prévaloir de leur droit de vote. À Winnipeg, des militants communautaires affirment assister à un éveil de l'électorat autochtone.

Merle Cameron, une femme autochtone de 36 ans, n'a jamais voté. Mais elle compte se prévaloir de son droit démocratique pour la première fois le 19 octobre.

« Je ne rajeunis pas et je me rends compte qu'il me reste encore beaucoup de choses à faire », confie la résidente de Winnipeg-Nord, où près d'un électeur sur cinq est Autochtone.

« C'est notre avenir [qui est en jeu]. Nous avons besoin d'aide, nous avons besoin d'appui. Il faut convaincre les gens de nous écouter. »

— Merle Cameron, électrice autochtone

Les enjeux sont importants pour cette mère de famille qui pense à l'avenir de ses enfants. « Je ne veux pas qu'ils aient à vivre ce que j'ai vécu, dit Merle Cameron. Je veux qu'ils aient une bonne vie, qu'ils aient accès à une éducation de qualité. »

Pour une autre électrice autochtone, Billiejean Ferland, il est important que les Premières Nations se rendent aux urnes pour qu'ils puissent être maîtres de leur destin. « Le cycle doit se terminer maintenant, dit-elle. Nous devons nous faire entendre. »

Vote autochtone : les appels aux urnes se multiplient

Depuis le début de la campagne électorale, des personnalités connues, dont le grand chef de l'Assemblée des Premières Nations, Perry Bellegarde, et la détentrice du titre de Madame Univers 2015, Ashley Callingbull-Burnham, ont exhorté les Autochtones à voter massivement.

« Je crois qu'auparavant il y avait le sens que ça ne valait pas la peine de voter », dit l'animateur communautaire du Conseil de planification sociale de Winnipeg, Josh Brandon.

« Le mouvement Idle No More a mobilisé la population, surtout les jeunes Autochtones, poursuit M. Brandon. Ils voient que c'est possible d'avoir des changements et que leur voix c'est important et que ça vaut la peine d'aller voter. »

La coprésidente du Conseil des étudiants autochtones de l'Université de Winnipeg, Sadie-Phoenix Lavoie, constate une mobilisation des jeunes électeurs autochtones sur les campus. « Nous nous mobilisons, nous éduquons, et des voix autochtones seront entendues et résonneront », dit-elle.

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