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Stephen Harper à Québec: le passé du NPD et du PLC n'est guère rassurant (VIDÉO)

Harper à Québec: le passé du NPD et du PLC n'est guère rassurant (VIDÉO)

QUÉBEC _ Le NPD de Thomas Mulcair et le Parti libéral de Justin Trudeau traînent un lourd passé qui les disqualifient pour diriger le Canada, a estimé mercredi soir le chef conservateur Stephen Harper, de passage à Québec.

Entouré d'une quarantaine de candidats de son parti et devant quelques centaines de militants réunis dans un hôtel du centre-ville, M. Harper a cherché à mettre en garde les électeurs contre la tentation de changer de gouvernement le 19 octobre, un scénario fort plausible selon les sondages.

Mais ce serait une grave erreur, a-t-il clamé, car le Parti libéral du Canada est synonyme de déficits à répétition et de détournement de fonds publics, tandis que le NPD au pouvoir dans plusieurs provinces dans le passé a entraîné un désastre économique.

On comprendra que M. Harper tente de diaboliser ses adversaires et de convaincre les indécis en présentant son parti comme le seul pouvant offrir aux Canadiens la stabilité économique et la sécurité.

Le premier ministre s'est contenté d'un discours, n'ayant prévu aucun moment pour répondre aux questions des journalistes.

Pour réchauffer la salle, il avait dépêché Gérard Deltell, candidat vedette dans Louis-Saint-Laurent, et son lieutenant au Québec, Denis Lebel.

"On sent le vent de la victoire", a dit M. Deltell, d'entrée de jeu.

Le discours du chef conservateur reflétait la lutte à trois entre le PC, le NPD et le PLC qu'indiquent les sondages depuis le début de la campagne électorale. Même s'il était au Québec, il n'a pas dit un mot du Bloc québécois.

La tentation de changer de gouvernement pourrait être forte le 19 octobre, a reconnu M. Harper.

"Certains vous disent: pourquoi pas essayer les libéraux? D'autres vous disent: pourquoi ne pas essayer le NPD? Mais ne vous faites pas d'illusions, ces deux partis ne sont pas fraîchement tombés du ciel. Ils ont une histoire et elle est loin d'être rassurante", selon lui.

Les libéraux fédéraux ont entraîné le pays "dans une période de déficits incontrôlables" pendant trois décennies, a-t-il dit, avant de faire allusion au scandale des commandites, "un des pires exemples de détournement de fonds publics de l'histoire moderne".

De son côté, le NPD "a semé la désolation et le découragement" dans les provinces où il a pris le pouvoir, laissant derrière lui "des économies ravagées, des rêves brisés".

En revanche, les conservateurs offrent ce qui semble être un jardin de roses: budgets équilibrés, baisses de taxes et d'impôts, création d'emplois et villes sécuritaires, a-t-il énuméré.

Il a fait référence à la controverse autour du port du niqab lors des cérémonies d'assermentation pour obtenir la citoyenneté canadienne, en rappelant son parti pris pour le "visage découvert", une affirmation qui lui a valu une longue ovation.

En matière d'agriculture, M. Harper a cherché à se faire rassurant en réaffirmant son engagement de protéger le système de gestion de l'offre, menacé par les négociations entourant le Partenariat transpacifique présentement en cours.

"Nous l'avons toujours fait dans nos négociations commerciales et nous allons continuer de le faire", a-t-il promis.

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