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«En mode Salvail»: fébrilité d'un soir de première (VIDÉO/PHOTOS)

«En mode Salvail»: fébrilité d'un soir de première (VIDÉO/PHOTOS)
Courtoisie V Télé

Ça grouillait de fébrilité à L’Astral, lundi soir. Quelques minutes avant 20 heures, le public s’agitait, piaillait, prenait des photos, s’excitait du spectacle qui allait lui être offert à l’instant. L’animateur de foule, Maxime Charbonneau, déjà un vieux routier des plateaux télé à tout juste 30 ans, aussi amuseur sur Ce soir tout est permis, entre autres, énumérait ses dernières directives à l’assistance, enjoignant le parterre d’éteindre téléphones et autres gadgets technologiques et, surtout, de témoigner un enthousiasme démesuré quand le maître de l’endroit, Éric Salvail, s’amènerait à son pupitre blanc et s’assoirait dans son fauteuil tout aussi immaculé, sur l’immense plateforme ronde qui sert de scène centrale.

«En mode Salvail» de retour!

Les spectateurs ne se sont pas fait prier; quand leur roi s’est pointé, habité de son habituelle énergie, les contenants de verre dans la salle auraient pu éclater tant les cris et les applaudissements étaient nourris. Assis à quelques pas de l’action, les bonzes de Groupe V Média, le président et chef de la direction, Maxime Rémillard, et le vice-président exécutif et chef de l’exploitation, Luc Doyon, souriaient d’aise. Colette, la célèbre maman de la vedette des lieux, était installée non loin d’eux, tout aussi contente.

Cette ambiance survoltée saluait bien sûr le retour d’En mode Salvail, et le début d’une troisième saison, pour le rendez-vous de fin de soirée de V, qui s’annonce tout aussi pleine de promesses que les deux précédentes. Salvail et son équipe s’étaient d’ailleurs assurés d’un départ canon, lundi, avec le passage de Stéphane Rousseau et une prestation endiablée de Marie-Mai, en direct, sur une scène extérieure, montée expressément pour les besoins de la soirée, sur la rue Sainte-Catherine, juste devant L’Astral. La pluie, qui était venue jouer les trouble-fête quelques heures plus tôt, avait miraculeusement cessé, et l’air était tout au plus frisquet, accompagné d’à peine quelques fines gouttelettes, quand la blonde idole pop-rock a poussé les premières mesures du succès de l’été Shut up and dance, de la formation Walk the Moon, ainsi que ses propres tubes C.O.B.R.A et Tourner.

Une respectable petite foule s’était massée pour assister à l’inédit tour de chant; du lot, plusieurs jeunes familles, et même un poupon de deux mois ont participé à la fiesta. Tout ce beau monde s’est marré devant la vidéo de la réunion secrète de la C.R.A.Q (Coalition des Riches Animateurs du Québec), qui avait déjà beaucoup fait jaser avant sa diffusion, lundi, et s’est époumoné à lancer dans l’air des ballons blancs marqués des lettres du mot Salvail à la fin, pour taquiner Stéphane Rousseau.

Puisque l’imposante structure extérieure était en place, on en a profité pour enregistrer d’autres numéros que vous pourrez voir à En mode Salvail ce soir et jeudi. Par exemple, les membres de Radio Radio, France D’Amour, Marc Dupré et René Simard sont tous passés tour à tour pour se faire valoir sur l’un de leurs morceaux (Dekshoo, Vivante, Nous sommes les mêmes et La vie chante), avant d’unir leurs voix sur le ver d’oreille Cheerleader, de OMI, entourés de jeunes cheerleaders en costume, un segment qu’on verra ce soir. Martin Petit est aussi au nombre des invités de mardi. Courageux, Joël Legendre, déguisé en Mick Jagger, s’est commis dans une performance de lip sync semblable à celles qu’on applaudira à Lip Sync Battle, nouveau jeu qu’il animera à MusiquePlus dès vendredi. Les prouesses de Rolling Stones de Legendre seront insérées dans l’édition d’En mode Salvail de jeudi.

Un marathon

Ce n’est qu’après les enregistrements et son émission en direct de 22h que nous avons pu jaser avec un Éric Salvail serein comme un poisson dans l’eau et fier du boulot accompli, dans sa loge.

«Je me sens bien, a lancé Éric de sa voix forte d’inépuisable bête de télévision. C’était une grosse journée à gérer. Les images que j’ai vues étaient «malades mentales»! On avait quasiment l’air d’être à New York! J’ai déjà vu Jimmy Kemmel en Californie, faire Taylor Swift dehors, et je n’ai rien à lui envier. On avait le même feeling, la même atmosphère, avec notre Taylor Swift à nous, le public était débile, Stéphanie Rousseau a été généreux… Je suis très content!»

Malgré les attentes élevées, et l’engouement qu’il réussit à créer à pratiquement chacun de ses passage en ondes, Éric Salvail ne s’assoit pas sur ses lauriers, demeure conscient qu’il doit renouveler ses efforts quotidiennement et insiste sur l’importance de se réinventer. Paradoxalement, l’homme ne ressent pas une pression supplémentaire venant de l’extérieur, lui-même soucieux de constamment se surpasser.

«Un talk-show de fin de soirée, c’est un marathon. Ce n’est pas un sprint, mon affaire n’est pas gagnée après une émission. On est disparus des ondes depuis cinq mois et demi, et il faut reconquérir les gens. Les habitudes des téléspectateurs sont retournées vers les informations, à 22h. Alors, il faut aller chercher à nouveau ce public-là, les ramener, les re-séduire. C’est une job importante à faire.»

«La personne qui se met le plus de pression et qui place la barre haut, c’est moi. Je n’ai pas besoin des critiques ou des commentaires des gens, je veux moi-même surprendre et commencer la saison avec des invités hot, je veux faire quelque chose de différent. Cette année, c’a passé par un investissement de sous, pour pouvoir sortir du studio et avoir l’air plus big. Peu d’émissions se permettent des trucs comme ça, parce que ça coûte cher! Mais j’ai fouillé dans mon cochon. Seulement, en novembre, il n’y aura pas d’invités sur En mode Salvail, je serai seul en ondes, on n’aura plus de moyens…», a badiné l’âme du projet, remerciant une fois de plus au passage les artistes qui se sont prêtés au jeu de la vidéo de la C.R.A.Q, dont les images ont été croquées en trois jours, étant donné qu’il était impossible de réunir les Véronique Cloutier, Guy A.Lepage, Normand Brathwaite, Patrice L’Écuyer, Ricardo, Pénélope McQuade, Chantal Fontaine, Julie Bélanger, José Gaudet, Mario Tessier, Christiane Charette et autres Fabienne Larouche dans une même pièce, au même moment.

«Ricardo m’a téléphoné après le tournage. Parce que je n’étais même pas là quand Ricardo l’a fait (rires). Ça ne paraissait pas, hein? Il avait peur de ce que Brigitte, sa femme, allait penser (rires).»

«Étonnamment, personne n’a été réticent, a précisé Éric Salvail. Tout le monde trouvait très drôle l’idée de faire une réunion d’animateurs. À chaque fois qu’une personne acceptait, ça causait un effet domino et les autres acceptaient d’embarquer. On a quand même une Julie Bélanger qui est venue dire à Chantal Fontaine: «Moi, je ne l’aurais pas dit de même»! C’est priceless! Moi, si je suis dans mon salon et que je vois ça dans un autre show, j’applaudis et je les trouve hots! On avait du contenu intéressant à proposer.»

En mode Salvail, du lundi au jeudi, à 22h, à V. En rediffusion, en rafale, le samedi, dès 19h, et le dimanche, dès 11h, à MusiMax.

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