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Premier contact Infiniti QX50 2016, petits changements (PHOTOS)

Premier contact Infiniti QX50 2016, petits changements (PHOTOS)
LuxuryCarMagazine.com

SAN DIEGO, Californie - Si vous ne savez pas ce qu’est l’Infiniti QX50 2016, rassurez-vous, vous n’êtes pas seuls. Malgré tout, vous connaissez probablement ce petit multisegment au design agréable qui se faisait connaître sous le vocable d’EX au moment où Infiniti n’avait pas encore changé ses appellations.

Concrètement, le QX50 est à la gamme des utilitaires Infiniti ce que la Q50 est à la famille des berlines : un véhicule de milieu de gamme, dont la taille n’est ni trop grande, ni trop petite. Après tout, la nouvelle nomenclature du manufacturier japonais tient pour acquis que le 100 est le summum. Le nombre 50 indique donc exactement le milieu. Et c’est exactement ce qui attend le QX50, être au milieu du peloton.

Pas que le véhicule soit de mauvaise qualité, bien au contraire, mais il faut bien avouer que son rajeunissement n’est que superficiel, et qu’on attend avec un vif plaisir le remaniement complet qui devrait avoir lieu l’an prochain, ou en 2017 au plus tard. Bref, le QX a beau être un tantinet refait, il conserve quand même les caractéristiques qui le rendaient innovateur il y a cinq ans, mais qui sont un peu moins évidentes aujourd’hui.

Esthétique avant tout

Le QX50 brille d’abord par son design. De ce point de vue, malgré l’âge accumulé, les quelques petites modifications effectuées cette année lui permettent de conserver un air de jeunesse indéniable. Stylé certes, mais peut-être pas autant que ses nouveaux frères que sont notamment le Q30 et son pendant utilitaire le QX30.

Bien sûr, la version 2016 s’agrandit un peu, offrant un empattement plus long de 80 millimètres et une longueur hors tout allongée de 113 millimètres, mais visuellement l’effet ne s’en fait pas sentir. En fait, au premier coup d’œil, il faudra être un sérieux enthousiaste pour noter les nuances : pare-chocs avant remodelé, carénage avant plus bas donnant une allure plus aérodynamique, nouveaux rétroviseurs extérieurs et nouveau pare-chocs arrière. Rien de véritablement transcendant.

En revanche, il faut bien admettre que la nouvelle calandre, elle, se rapproche davantage de la tradition Infiniti, au grand plaisir de nos yeux admiratifs. Car bien que les changements soient subtils, la forme même du QX et son design déjà bien réussi à l’origine lui permettent encore de s’en sortir avec brio en matière de silhouette. Rien pour faire tourner les têtes, mais quand on s’y attarde, le QX a un petit quelque chose.

Habitacle mieux pensé

C’est dans le cockpit que les nouvelles dimensions prennent leur importance. Les passagers arrière, par exemple, apprécient le nouveau dégagement de 100 mm pour les genoux, et de 172 mm au total.

Seule la position de conduite est un peu moins adaptée. Moi qui suis pourtant de taille réduite, je me retrouvais avec le crâne trop rapproché du toit ouvrant de série. Impossible d’abaisser le siège davantage, ce qui rend le tout un tantinet inconfortable.

On n’a cependant pas modifié l’espace de chargement, malgré tout bien assez important pour le genre de petit véhicule. La beauté de cette portion, ce sont les sièges inclinables électriquement sur simple pression d’un bouton. Debout sous le hayon, les sièges s’abaissent tranquillement sans effort.

Mieux encore, pour les relever, il suffit de s’installer dans le siège du conducteur où se trouve un second bouton : quelques secondes d’appui remettront la rangée en place. Ingénieux et pratique quand un passager attend son tour pour se glisser à bord. Un petit détail, mais disponible uniquement sur la version la plus équipée.

Parmi les autres nouveautés, on ne peut certainement pas passer sous silence l’abondance de systèmes de sécurité qui équipe désormais le QX50. Réunis en un seul groupe d’options, ces systèmes (avertissement de sortie de voie, régulateur de vitesse adaptatif, alerte de collision avant, anticipation des freinages, etc.) sont efficaces et technologiquement fort avancés. Ils font notamment appel à un radar placé à l’avant du véhicule, et qui détecte aisément les difficultés. Sauf que… toute magie technologique a un prix, et il faudra penser au Infiniti QX50 Technologie et à sa facture avoisinant les 50 000$ pour s’en doter.

Une autre option intéressante, déjà abondamment reconnue sur le QX depuis sa création, le moniteur de vue aérienne, n’est pas non plus à la portée de toutes les bourses et exige, au minimum, la version Premium. Les détenteurs de la version de base devront se contenter de caméras plus ordinaires.

Une mécanique éprouvée

Mécaniquement, rien à redire du QX50 2016. Il a perdu sa version courte, mais conserve la traction intégrale de série, ce qui s’avère un choix judicieux pour le marché canadien. Nos voisins du sud, eux, ajoutent une propulsion à la gamme de modèles.

Sous le capot, le même moteur V6 de 3,7 litres dont Nissan et Infiniti abusent. Non sans raison, faut-il le dire puisque le petit moulin dégage ses quelque 325 chevaux et ses 267 livres-pied de couple avec une certaine prestance et une certaine vivacité.

Jumelé à une boite automatique 7 rapports (et non, ce n’est pas une boite à variation continue), le moteur fait sentir sa présence lorsque la situation l’exige, mais se montre d’une extrême docilité.

Il y a en revanche la direction…

Disons-le tout de suite : les routes californiennes sont sinueuses, jouissent d’une chaussée sans reproche, et sont amusantes à conduire avec un certain dynamisme, même dans les limites de vitesse les plus sévères Le QX50 ne permet cependant pas ce dynamisme avec autant de plaisir qu’on aurait pu s’y attendre.

En fait, la direction se montre d’une lourdeur excessive, et les courbes prises avec un peu trop d’insistance nécessitent un travail acharné du pilote pour se compléter dans les règles de l’art.

Même son de cloche du côté du freinage, peu progressif et peu mordant. Il faut véritablement anticiper chacun des mouvements rapides pour parvenir à s’inscrire adéquatement dans les sinuosités de la route. C’est dans ce genre de détail que l’on constate que le QX50 vieillit, et que la mécanique et le châssis ne sont peut-être pas à la hauteur des nouvelles exigences.

Conclusion

En matière de style, le QX50 a conservé sa personnalité unique et son design sans reproche. En fait, même à l’arrêt dans le port de San Diego pour prendre quelques photos, les curieux sont souvent venus voir quel était ce véhicule que je tentais de mettre en vedette.

En circulation urbaine, le QX50 s’est aussi avéré confortable, agréable, muni d’un système audio de grande qualité capable de couvrir mes plus grandes envolées vocales sans difficulté. Même le système de navigation par satellite s’est avéré précis, pour mon grand bonheur, moi qui me suis aventuré dans les rues inconnues de San Diego.

En revanche, il faut bien l’avouer, la direction est décevante, et le plaisir moins présent quand on insiste un peu pour une conduite active. Dommage, puisque le QX50 a définitivement l’allure d’un coupé. On aurait souhaité qu’il en ait aussi le dynamisme.

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