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Burning Man comme vous ne l'avez jamais vu avec les clichés de Gabriel De la Chapelle (VIDÉO/PHOTOS)

Le festival Burning Man comme vous ne l'avez jamais vu (VIDÉO/PHOTOS)

Les images qui nous parviennent de Burning Man montrent habituellement des participants aux déguisements extravagants ou les créations invraisemblables de cette gigantesque rencontre artistique qui se tient chaque année dans le désert de Black Rock au Nevada. Le photographe Gabriel De la Chapelle a décidé de montrer un aspect très différent du festival.

Pour sa série "Dust Portraits", ce photographe parisien s'est intéressé aux monstrueuses tempêtes de sable qui paralysent le festival. Ses clichés ne donnent pas à voir la violence des intempéries, bien au contraire.

Avis de tempête

C'est en 2008, que Gabriel De la Chapelle a décidé pour la première fois de se rendre dans le Nevada pour assister à ce rassemblement artistique. Initialement, il n'y va pas pour faire des photos.

Cependant, un événement incroyable va l'inciter à dégainer son appareil. Le vent se lève dans le désert, entraînant avec lui une poussière dense. "J'ai alors eu l'idée de rester dehors alors que tous les festivaliers rentraient dans leurs tentes pour se protéger" a expliqué l'artiste français au HuffPost.

Gabriel De la Chapelle a découvert à ce moment précis un "univers obscur, apocalyptique et hallucinant". La tempête rendait l'air irrespirable. "Tout le monde était obligé de porter des masques. J'ai eu beaucoup de mal à prendre les photos, je ne voyais rien et mon appareil est tombé en panne", s'est-il remémoré.

Dans un "brouillard poudreux"

Toutefois, le résultat est saisissant. La série de photos donne l'impression d'être entourée d'un voile cotonneux. Les personnages se détachent de ce "brouillard poudreux", comme l'écrit le photographe sur son site Internet.

Des ombres se forment quand un bateau apparaît au loin. L'univers de Burning Man laisse la place à celui d'un lieu post-apocalyptique.

Malgré la tempête, le soleil brille sur certaines photos et permet aux images de rendre un éclat naturel; ce que Gabriel De la Chapelle décrit comme une sorte "d'antinomie": "Cette clarté au-dessus de la tempête obscure".

"Bien au-delà du festival, j'ai vécu une expérience sensorielle incroyable, on n'a pas le temps de réfléchir", a confié l'artiste qui a réalisé cette série sur plusieurs années. Au total, Gabriel De la Chapelle s'est rendu à trois reprises dans le désert du Nevada.

Pour une immersion plus grande encore, l'artiste a publié une vidéo qui donne vie aux images. À la fois inquiétante et fascinante, on peut y voir quelques festivaliers se déplacer mais surtout on peut entendre le vent se déchaîner.

D'après Gabriel De la Chapelle, le but premier de cette série était donner à voir des clichés à l'opposé de ce que l'on voit généralement sur cette manifestation: "Faire disparaître l'exubérance pour retrouver une forme de pureté".

Le Français en a aussi profité pour sortir une série de portraits intitulée"Chrysalis". Cette dernière met en scène les festivaliers, mais cette fois-ci entourés d'un cocon, en lien avec la tempête de sable qui les enveloppe de la même manière.

Retrouvez ses photos sur son site Internet ou ci-dessous:

Gabriel de la Chapelle
Gabriel de la Chapelle
Gabriel de la Chapelle
Gabriel de la Chapelle
Gabriel de la Chapelle
Gabriel de la Chapelle
Gabriel de la Chapelle
Gabriel de la Chapelle
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Gabriel de la Chapelle

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