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Le bilan des conservateurs descendu en flammes par une brochette d'organisations

Le bilan des conservateurs attaqué par une brochette d'organisations
BERLIN, GERMANY - MARCH 27: Stephen Harper, Prime Minister of Canada, speaks to members of the media during a press conference in the Federal Chancellery on March 27, 2014 in Berlin, Germany. (Photo by Thomas Koehler/Photothek via Getty Images)
Thomas Koehler via Getty Images
BERLIN, GERMANY - MARCH 27: Stephen Harper, Prime Minister of Canada, speaks to members of the media during a press conference in the Federal Chancellery on March 27, 2014 in Berlin, Germany. (Photo by Thomas Koehler/Photothek via Getty Images)

MONTRÉAL _ Le gouvernement fédéral sortant en a pris pour son grade, dimanche avant-midi, à Montréal.

Le bilan de son règne à Ottawa, qui s'est amorcé en 2006, a été dressé, devant les médias, par une trentaine d'organisations dont entre autres le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), la Fédération des femmes du Québec (FFQ), la Fondation Rivières, la Ligue des droits et libertés (LDL) et la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Le secrétaire général de la CSN, Jean Lortie, a participé à l'exercice et il n'a pas mâché ses mots lorsqu'il a parlé de l'héritage laissé aux Canadiens par les troupes de Stephen Harper. Il a qualifié ce legs de "calamiteux" et de "désastreux".

M. Lortie a soutenu que les conservateurs ont été à l'origine d'une multitude de "régressions" dans des domaines aussi variés que "l'environnement, les lois du travail ainsi que les droits des femmes et des autochtones".

M. Lortie a mentionné qu'en plus, ils ont adopté la fâcheuse habitude de chercher à museler "tous ceux qui ne leur donnent pas raison".

Dans les circonstances, Jean Lortie a souligné qu'une seule solution s'imposait. Les divers groupes présents à la conférence de presse de dimanche ont donc demandé à la population de voter "pour les candidats qui ont les meilleures chances d'empêcher l'élection de conservateurs".

M. Lortie ne s'en est pas caché: il craint que ce mot d'ordre ne soit pas entendu.

"Il est clair que s'ils sont réélus, ce sera la vengeance. Ils vont tenter d'attaquer les organisations [qui se sont opposées à eux]. On doit s'attendre au pire", a-t-il déploré.

Jean Lortie a conclu en disant que si les libéraux ou les néo-démocrates devaient l'emporter à l'occasion du prochain scrutin, ils auraient tout avantage à "revoir la façon de gouverner ce pays-là et à faire preuve d'un peu plus de sens de la justice sociale et d'équité".

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