Aujourd'hui, les semaines de mode sont tout un spectacle. Mais elles n'ont pas toujours été aussi ridicules.
De nos jours, si on ne se pâme pas sur les looks identiques de Kim et North West, on regarde les grands noms de la mode montrer leurs pièces dans des stations de train ou dans des supermarchés (tous les yeux sont tournés vers vous, Louis Vuitton et Chanel).
Le train de Louis Vuitton
Alors que le monde du divertissement et de la mode ont réellement fusionné dans les dernières années, à une certaine époque, les choses étaient plus classiques. En d'autres mots, ce sont les vêtements qui parlaient.
L'histoire de la semaine de la mode
La semaine de la mode a été pour la première fois organisée à Paris, où c'était la norme pour les designers de tenir des présentations de leurs collections.
En 1858, Charles Fredrick Worth a montré ses designs en utilisant des mannequins réels — et l'idée est restée. Avant longtemps, les présentations en France ont impliqué des vrais mannequins, de la musique et des scènes. C'est rapidement devenu la norme.
De là, la semaine de la mode en France s'est agrandie jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale. Selon Savoir Flair, quand les nazis ont occupé la France, la publiciste Eleanor Lambert a sauté sur l'occasion pour tourner les yeux vers les États-Unis. Elle a orchestré la transition en arrangeant des événements, en invitant des journalistes à New York et en intitulant l'événement «Press Week», soit semaine de la presse. Rapidement, la semaine de mode de New York était née.
Alors qu'une autre semaine de la mode se pointe le bout du nez, il ne semble que normal de prendre un moment pour revenir sur le style des dernières décennies et de voir à quel point les spectateurs étaient sophistiqués.
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