La maison de mode Valentino jure qu'elle n'a pas fait exprès de disposer deux paires de bottes dans un effet de croix gammée sur une image publiée sur les réseaux sociaux lundi dernier.
Le designer italien a déclenché une vague de critiques de la part de ses abonnés Instagram après avoir publié l'image suivante sur son compte, selon Mashable.
La photo, qui a depuis été retirée, montre les bottes pointant vers l'intérieur, déposées sur un arrangement de fleurs rouges et blanches, d'une manière qui n'est pas sans rappeler le drapeau nazi.
(Image via l'utilisateur de Wikimedia Commons Fornax)
Un utilisateur d'Instagram cité par le Daily Mail a décrit l'arrangement comme « effrayant », alors qu'un autre s'est indigné, « comment osez-vous? ».
Valentino a indiqué au Daily Mail qu'il « ne voyait pas ce qui avait été suggéré dans cette image » et que la photo a été retirée simplement parce que la compagnie ne « voudrait jamais offenser qui que ce soit ».
Mais c'est loin d'être la première fois que l'industrie de la mode cause de remous avec des articles qui rappellent la Seconde Guerre mondiale.
Plus tôt cette année, Urban Outfitters a été critiqué par la ligue antidiffamation pour avoir vendu une tapisserie qui, selon leurs dires, ressemblait à s'y méprendre aux uniformes que les prisonniers homosexuels étaient forcés de porter dans les camps de concentration.
La même compagnie s'était retrouvée dans de beaux draps encore en 2012, après la mise en vente du « Wood Wood Kellog Tee », un t-shirt qui affichait un symbole qu'on a comparé à l'étoile de David portée par les juifs sous l'occupation nazie.
Le chandail a plus tard disparu du site du détaillant.
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