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Duchess Says : «Notre nouvel album explore des thèmes scientifiques»

Duchess Says : «Notre nouvel album explore des thèmes scientifiques»
Courtoisie

Les Duchess Says, figures éminentes du punk québécois, ont profité de leur passage au Festival de Musique Émergente pour lancer leur nouvel album. Le Huffington Post Québec a donc profité de ce passage pour les rencontrer et en savoir plus, parler du mouvement The Church of Budgerigars, de documentaires et de la scène rock locale.

Comment s’est organisé votre été?

On a travaillé sur notre prochain album qui sortira au printemps. Il a été inspiré d’autres choses. On explore des thèmes scientifiques, l’astronomie… ce n’est pas un cours de physique non plus et on a gardé un lien avec ce qu’on a fait. Le titre sera Science Nouvelle. On s’échange un peu les instruments, il y aura plus de claviers.

Vous adhérez au mouvement Church of Budgerigars, pouvez-vous en dire davantage?

Ça existe depuis les années 1850, Annie Claude a trouvé des documents concernant cela chez sa grand-mère. La base de cette religion est une perruche, spirituelle. Tout le reste est basé sur cette image-là. Un documentaire va sortir sur le sujet, également au printemps prochain. On y a participé car Duchess Says est une branche de la Church of Budgerigars.

Mais quelle est l’essence?

C’est abstrait… tout découle de la perruche. Il y a des gens de partout qui y adhèrent, des sportifs, des barmans, des architectes, ils sont inspirés de cette esthétique-là. C’est plutôt un sentiment, comme si une seule image pouvait te garder dans la création. Il y a des gens qui sont inspirés par les fleurs, nous c’est la perruche.

Vous êtes un peu les parrains de la scène punk actuelle québécoise, quel est votre regard dessus?

En août, on a participé à ce nouveau festival à Sudbury, le Upfest, on a découvert plein de bands talentueux, on a été agréablement surpris, c’est en train de revivre. À Montréal, des types comme Analogue Addiction centralisent tout ça, c’est super de travailler avec eux. Il y a ce côté être une gang, faire la fête ensemble, ils représentent ça.

Quelle est la force de Montréal pour la réalisation artistique?

C’est une île! Mais aussi tout le monde se soutient, les loyers sont pas chers, il y a une cohésion, on peut faire des événements ensemble… ca créé parfois même des mouvements. Le public est très ouvert.

Comment se passent vos spectacles Europe?

On est aussi confortable en Europe qu’à Montréal, même plus avant. L’accueil des artistes est incroyable là-bas et le FME touche cette dimension.

Que représente ce festival pour vous?

C’est notre troisième fois ici, il y a l’aspect festif et musical. Partir de Montréal, aller loin… on aime ça et on est bien accueillis, il y a de belles personnes et des découvertes à faire. D’un point de vue professionnel c’est intéressant de voir ces représentants de l’industrie française présents pour découvrir des bands qu’ils feront peut-être jouer en Europe. Pour nous c’est aussi grâce à des événements comme ça, comme M pour Montréal, qu’il y a eu des coups de vitesse dans notre carrière. On ne cherche pas à séduire des promoteurs mais avec du recul ces événements sont des beaux tremplins.

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