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«Ma première campagne»: cinq candidats racontent leur quotidien sur le terrain

«Ma première campagne»: cinq candidats racontent leur quotidien sur le terrain

La campagne électorale bat son plein depuis 35 jours. Malgré sa longueur exceptionnelle, l’exercice demeure une routine pour les politiciens aguerris, habitués à serrer des mains, jaser de tous les sujets, faire du porte-à-porte et éplucher le blé d’Inde. Pour les nouveaux venus en politique, c’est en revanche souvent la découverte au quotidien.

C’est à ces néophytes, qui se présentent pour la première fois aux suffrages des électeurs, que le Huffington Post Québec a proposé de raconter leur campagne, en partageant leur expérience sous la forme de billets de blogue. Nous en avons invité cinq à s’exprimer, chacun d’entre eux représentant l’un des cinq partis fédéraux en lice au Québec.

André Belisle avoue par exemple qu’il n’a jamais aimé la politique spectacle, «celle du vedettariat, du discours politiquement calculé et correct». Le candidat du Parti vert dans la circonscription de Bellechasse-Les Etchemins-Lévis est d’ailleurs encore gêné de «retrouver [sa] face partout» sur les pancartes électorales. Mais il s’y fait petit à petit.

Plus à l’aise avec son image, l’ancienne journaliste et présentatrice à TVA et LCN Pascale Déry n’arrive toujours pas «à croire qu’[elle] soit rendue là», elle qui n’avait jamais pensé se retrouver un jour «de l'autre côté de la clôture». La candidate du Parti conservateur dans Drummond ne regrette absolument pas son choix, même si elle a bien vite réalisé «à quel point la politique est dure et ingrate».

Très active dans sa circonscription depuis la mi-juin 2014, Catherine Fournier calcule elle que d’ici le 19 octobre, elle aura vécu «l'équivalent de près de 14 campagnes électorales». La candidate du Bloc québécois dans Montarville est loin d’être fatiguée, « ce mode de vie tout sauf tranquille» faisant désormais partie de son quotidien.

Lorsqu’il a étalé la carte de la circonscription de Laurentides-Labelle, dans laquelle il porte les couleurs du NPD, Simon Pierre-Landry a eu un « petit vertige ». Devant ce territoire si immense, il a ressenti la « même émotion qu’au départ d'un marathon » et décidé d’aborder cette longue campagne avec le même état d'esprit, «un pas à la fois, propulsé par l'urgence d'arriver au bout».

Quant à Christine Poirier, qui se présente pour le Parti libéral dans Laurier-Sainte-Marie, elle démontre qu’il est «tout à fait possible de faire campagne enceinte». Et désormais, elle a « très hâte de poursuivre cette aventure électorale avec ce petit être qui devrait se pointer le bout du nez d'un instant à l'autre».

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