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Affaire Khuong: quatre anciens premiers ministres appuient le Barreau

Bâtonnière: 4 anciens premiers ministres appuient le Barreau
Radio-Canada

Quatre anciens premiers ministres du Québec, tous diplômés en droit, ont écrit une lettre d'appui aux démarches du conseil d'administration du Barreau du Québec visant la bâtonnière Lu Chan Khuong, qui a été suspendue.

Lucien Bouchard, Bernard Landry, Daniel Johnson et Pierre-Marc Johnson expliquent dans un texte publié par Droit Inc., une publication d'information des avocats, qu'ils tiennent à protéger la crédibilité du Barreau, la dignité de tous ses membres, mais aussi la confiance du public à l’égard de l'institution.

Le conseil d’administration du Barreau a suspendu Mme Khuong de ses fonctions en raison de doutes sur une affaire de vol à l'étalage qui a été déjudiciarisée; celle-ci a répondu par des procédures judiciaires auxquelles le Conseil a riposté. La Cour supérieure a refusé la demande de réintégration provisoire de la bâtonnière.

Les quatre anciens chefs de gouvernement disent espérer que l’intervention judiciaire en cours fasse la lumière sur cette affaire, à savoir si les allégations qui ont été rendues publiques à propos de Mme Khuong sont fondées ou non.

Ils rappellent que la profession d'avocat est concernée par le respect de la loi et des institutions, par la primauté des règles d’éthique et de déontologie et par l'incarnation de manière irréprochable des valeurs dont se nourrit une société de Droit.

À leur avis, les responsabilités d'un dirigeant du Barreau imposent un comportement éthique exemplaire.

Les quatre signataires affirment que rien ne doit exempter le Conseil d'administration de son devoir d’aller au fond des choses. Selon eux, la suspension temporaire ne déroge pas au droit à la présomption d’innocence de Mme Khuong.

Ils pensent que la bâtonnière, par souci de soustraire le Barreau et elle-même à une controverse préjudiciable, aurait dû se résoudre à quitter temporairement ses fonctions et consacrer ses énergies à dissiper le malaise que faisaient naître les allégations.

Lucien Bouchard, Bernard Landry, Daniel Johnson et Pierre-Marc Johnson terminent leur texte en souhaitant que la bâtonnière n’ait aucun reproche à se faire, à la fois pour sa personne, pour la profession et pour l’institution du Barreau.

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