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Parti libéral : près de 2 fois plus d'argent dans les infrastructures et 3 ans de déficit (VIDÉO)

Gouvernement libéral: de nombreux cônes oranges à prévoir (VIDÉO)

Les grues et les cônes orange seraient nombreux sous un gouvernement libéral. Le chef du PLC, Justin Trudeau, promet que son parti fera passer l'investissement fédéral en infrastructures de 65 à 125 milliards en 10 ans.

Cela, combiné à d'autres mesures du plan libéral, aurait un coût : les libéraux annoncent que le déficit fédéral serait de 10 milliards de dollars au cours des deux prochains exercices financiers, se résorberait légèrement en 2018-2019, avant un retour à l'équilibre budgétaire prévu en 2019-2020.

Durant un point de presse à Oakville, en Ontario, M. Trudeau a expliqué les détails de ce plan, qui verrait la mise de fonds annuelle du fédéral doubler dès les deux prochains exercices financiers. À terme, soit dans 10 ans, l'investissement annuel supplémentaire en infrastructures serait de 9,5 milliards de dollars, promet le Parti libéral.

Sous un gouvernement libéral, un processus d'approbation plus rapide accorderait la priorité aux investissements dans les routes, les ponts et les passages frontaliers. Les libéraux injecteraient de l'argent d'abord dans le transport collectif, les infrastructures sociales (logements abordables, résidences pour aînés, garderies, loisirs et culture) et les infrastructures vertes (aqueducs, traitement des eaux usées, énergie propre).

Le Parti libéral créerait une Banque de l'infrastructure du Canada, qui serait responsable de l'octroi des subventions.

« Ces investissements ont été retardés pendant trop longtemps. »

— Justin Trudeau, chef libéral

Justin Trudeau a expliqué qu'avec un ratio dette/PIB bas, de bas taux d'intérêt et une croissance stagnante, l'économie a besoin d'investissements pour créer de la croissance. « Nous devons agir avec la même confiance que les générations précédentes », a affirmé le chef libéral.

Les conservateurs de Stephen Harper ont lancé, en 2014, un Nouveau Plan Chantiers Canada de 53 milliards de dollars sur 10 ans. M. Harper a affirmé à quelques reprises, durant la présente campagne électorale, que le plan conservateur de 80 milliards, d'abord lancé en 2007, est le plus ambitieux de l'histoire du pays, avec un investissement annuel moyen d'un peu plus de 5 milliards de dollars.

Le chef conservateur a rappelé ce bilan, lorsqu'il a été interrogé sur le plan libéral. « La seule chose que les autres proposent, c'est en effet de dépenser plus que nous. Il n'y a aucune autre idée : juste de dépenser, de hausser les taxes et les impôts et d'avoir des déficits permanents », a répliqué Stephen Harper.

« C'est nécessaire de garder les taxes et les impôts bas avec un budget équilibré et créer des emplois. Le plan des partis pour des augmentations de taxes, des déficits, va détruire des jobs et va ruiner notre économie. »

— Stephen Harper, chef conservateur

Les néo-démocrates de Thomas Mulcair ont, quant à eux, promis d'augmenter le transfert de la taxe sur l'essence pour porter le financement annuel des infrastructures à 3,7 milliards d'ici 2019-2020. L'investissement annuel en transport en commun atteindrait 1,3 milliard au même moment, tandis que celui pour le logement social vaudrait 650 millions de dollars.

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