OTTAWA - Sans utiliser le mot, Justin Trudeau a accusé Thomas Mulcair de mentir lorsqu'il promet d'équilibrer son premier budget s'il est porté au pouvoir.
De passage à Newmarket, en Ontario, mercredi matin, le chef libéral a dit que les Canadiens en avaient assez des politiciens qui promettent une chose puis, une fois au pouvoir, affirment ne pas pouvoir l'accomplir, prenant pour prétexte l'état des comptes laissés par le gouvernement précédent.
Le chef du NPD était de passage à London, en Ontario, mercredi matin pour parler des besoins de l'industrie manufacturière. Thomas Mulcair maintient que son premier budget sera équilibré, s'il est porté au pouvoir, quoi qu'en disent ses adversaires politiques.
En point de presse, il a répété à plusieurs reprises que les coûts de ses promesses électorales seront connus avant le vote du 19 octobre. Il a également répété que tout est question de priorités et que les siennes lui permettront d'équilibrer son premier budget quel que soit l'état des comptes lorsque les conservateurs lui confieraient les livres de l'État.
M. Trudeau maintient que le budget de cette année est déficitaire, quoi qu'en dise Stephen Harper. Et dans ces conditions, il ne veut pas s'engager à équilibrer un budget libéral éventuel avant d'avoir vu les livres. De plus, les libéraux croient qu'en tant de récession, vaut mieux investir que couper dans les dépenses.
Avant de s'attaquer à son adversaire néo-démocrate, M. Trudeau promettait une mesure fiscale pour les enseignants obligés de payer de leurs poches certaines fournitures scolaires nécessaires pour leurs classes. Un gouvernement libéral mettrait en vigueur un crédit d'impôt qui permettrait de récupérer une partie de cette dépense. L'enseignant, quel que soit son revenu, aurait droit de dépenser jusqu'à 1000$ pour obtenir un maximum de 150$ en retour d'impôts.
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