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Début du bras de fer dans la poursuite en diffamation contre Stephen Harper

Début du bras de fer dans la poursuite en diffamation contre Stephen Harper

OTTAWA — Le bras de fer entre l'avocat de Stephen Harper et celui d'un groupe musulman qui poursuit en diffamation le premier ministre lui-même a commencé mardi, en pleine période électorale.

Le Conseil national des musulmans canadiens poursuit M. Harper et l'un de ses porte-parole, Jason MacDonald, pour avoir affirmé à la télévision SunNews que l'organisme avait «des liens documentés avec un groupe terroriste tel que le Hamas».

Le groupe musulman demande une rétractation publique pour laver sa réputation et un montant de 100 000 $ en dommages-intérêts. Mais l'avocat du premier ministre a été clair mardi lors d'une motion préliminaire: il entend prouver que le Conseil a bel et bien des liens avec le Hamas.

Mardi, les discussions ont tourné autour d'une demande de l'avocat du premier ministre, Peter Downard, d'avoir plus de temps pour interroger les intervenants, mais surtout d'avoir accès à plusieurs documents de l'organisation musulmane. Sa requête va de la liste des donateurs du groupe musulman à des informations sur certains de ses administrateurs, en passant par les documents liés au changement de nom du groupe.

L'avocat de l'organisation, Jeff Saikaley, croit que ces documents ne sont pas pertinents à l'affaire et aimerait aller de l'avant avec le procès.

La juge de la Cour supérieure de l'Ontario Liza Sheard a réservé à plus tard sa décision sur l'affaire.

Cette argumentation s'est produit à quelques dizaines de mètres du procès hyper médiatisé du sénateur Mike Duffy mettant directement en cause l'implication du bureau du premier ministre dans un stratagème de remboursement de dépenses inappropriées.

Fannie Olivier, La Presse Canadienne

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