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Radio: de NRJ à Énergie

Radio: de NRJ à Énergie

La station NRJ reprend son ancienne appellation et redevient Énergie. Bell Média, propriétaire de l’antenne, n’a pas renouvelé l’entente avec la franchise NRJ International, qui durait depuis six ans (2009). Elle amorcera dès la semaine prochaine un repositionnement de la marque qui s’appuie, cet automne, sur une équipe de haut calibre composée, notamment, d’Éric Salvail, Dominic Arpin, Maxim Martin, Anaïs Favron et François Morency, pour ne nommer que ceux-là. Une massive campagne de promotion, comprenant entre autres des publicités à la télévision, sera aussi mise en branle pour faire connaître la «nouvelle» bannière aux Québécois.

«C’est la marque qu’on avait avant qui a été revampée, re-modernisée, a indiqué Mario Clément, vice-président au contenu chez Bell Média. On veut que ça soit une radio pertinente et intelligente, qu’elle serve à quelque chose. On a choisi des gens articulés, cultivés, qui ont de la répartie et qui ont envie de partager leurs passions.»

Par «pertinente», Mario Clément n’entend pas nécessairement «sérieuse», mais plutôt ouverte à voguer entre plusieurs sujets. En ce sens, l’homme n’estime pas qu’Énergie se transformera en radio «parlée», mais plutôt «animée», et qu’elle rejoindra les préoccupations de son public-cible, les 25-44 ans. Musicalement, on demeurera toujours dans le créneau pop-rock.

«On veut être là où le monde est. On ne se privera pas de parler du maire Coderre et de son marteau-piqueur ou des élections, mais on n’en parlera pas de la même façon qu’ailleurs. Il y aura beaucoup de plages musicales, et le reste du temps, les individus qui seront en ondes vont s’amuser, s’émerveiller, se jouer des tours. C’est d’abord et avant tout une radio vivante, qu’on veut faire», a précisé Mario Clément.

Complicité et curiosité

En semaine, le chant du coq sera donné par Dominic Arpin, Anaïs Favron, Maxim Martin et François Pérusse, à Énergie le matin, de 5h30 à 9h. Dominic Arpin est parti du 98,5, où il se levait déjà aux aurores pour assurer la chronique médias sociaux, pour relever ce défi d’être morning man, auprès de complices avec qui il s’entend déjà très bien.

«On va souvent se faire des «passes sur la palette», a avancé Dominic. On peut aborder n’importe quel sujet avec Maxim et Anaïs. Ils s’intéressent à tout, on est trois curieux. On ne peut pas révolutionner un show du matin ; ça reste la routine de base, avec la météo, la circulation, l’actualité, mais à Énergie, on le fait de manière décontractée, sans se prendre au sérieux.»

Les samedis et dimanches, c’est Benoît Gagnon et Roxane St-Gelais qui feront office de réveille-matin pour les auditeurs, à Énergie le matin week-end, de 7h à 10h.

Épuisé d’avoir alterné entre son rôle de pilote du rendez-vous du matin et sa tournée Furieusement calme, l’an dernier, François Morency est toujours à l’emploi d’Énergie, mais déménage dans le bloc du midi, entre 11h30 et 13h. Marie-Claude Savard co-animera avec lui La Zone Morency, et quatre collaborateurs se relaieront chaque jour pour leur donner la réplique : André Ducharme et Marc Boilard (actualité), Denis Talbot (technologie) et Martin Allard (naturopathie).

«La case du midi est celle que je voulais depuis le départ et que j’ai occupée pendant 10 ans ailleurs (à CKOI), a spécifié François Morency. La Zone Morency sera un mélange d’affaires qui marchaient très fort à Midi Morency, à l’époque, et de ce que je faisais à la radio l’an passé. Il y aura un équilibre entre l’humour et le contenu.»

Juste avant La Zone Morency, Tobie Bureau-Huot égaiera les avant-midis, à Tobie sur Énergie, entre 9h et 11h30, tandis que, juste après, à 13h, Claudine Prévost aura aussi sa tribune, Claudine sur Énergie.

Trop de Salvail?

Avec le départ des Grandes Gueules, il fallait trouver une personnalité forte pour remplir les fins d’après-midis, sans toutefois tenter de copier ce que José Gaudet et Mario Tessier ont accompli pendant deux décennies. Rapidement, les yeux se sont tournés vers l’homme de l’heure de V, Éric Salvail, autour duquel on a bâti un concept «aussi déstabilisant qu’attachant», a-t-on mentionné.

Chaque jour, dans Éric et les fantastiques, sur le coup de 16h, Salvail «modèrera» des discussions entre trois collaborateurs pigés parmi un panel constitué de 15 noms populaires ; s’y trouvent, par exemple, Mike Ward, Stéphane Gendron, Renée-Claude Brazeau, Phil Roy, Réal Béland, Mélanie Maynard, Virginie Fortin, Mariana Mazza, Antoine Vézina et Caroline Proulx. Les échanges seront inspirés par les manchettes du jour ou autres tendances dans l’air du temps. Des invités se joindront aussi à eux.

«J’aime cette réunion d’univers très différents, a signalé Éric Salvail. Ce sera ludique, il y aura de l’émotion, on va rire. L’émission ne repose pas uniquement sur mes épaules, mais sur celles de toute le monde. C’est un format qui n’existe pas actuellement et qui, je crois, peut fonctionner. On va pouvoir parler autant de l’actualité que de la vie sexuelle de Mike Ward! (rires)»

La question se pose : Éric Salvail étant aux commandes de trois titres forts de V (En mode Salvail, Les recettes pompettes et Ce soir tout est permis) et sur le point de mener la Soirée des prix Gémeaux avec Véronique Cloutier, la direction d’Énergie ne craignait-elle pas sa surexposition en lui confiant un mandat supplémentaire? Non, parce que les balises ne sont pas les mêmes partout, a tranché Mario Clément.

«Il est à la télé le soir pendant une heure, et il sera à la radio pendant deux heures, a observé le vice-président. Est-ce qu’il est overexposed? Je ne pense pas. Pas dans la formule que nous, on exploite. Ceux qui connaissent la bougie d’allumage qu’est Éric Salvail vont être d’accord. Son concept sera complètement différent de ce qu’il fait à la télé. Ici, il va surtout tendre la perche à des chroniqueurs.»

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