NANAIMO, C.-B. — On ne peut pas plus approuver le controversé projet d'expansion de l'oléoduc Trans Mountain que le tout aussi controversé projet d'oléoduc Énergie Est, a soutenu mardi Thomas Mulcair.
De passage en Colombie-Britannique pour dévoiler son plan de protection contre les feux de forêt et les inondations, le chef néo-démocrate a offert une réponse similaire à celle qu'il propose aux Québécois à ce chapitre.
Il l'a fait lorsqu'il a été invité à préciser sa position sur le projet de prolongement de l'oléoduc Trans Mountain, de Kinder Morgan, qui passerait dans un tunnel de la montagne Burnaby et transporterait du pétrole de l'Alberta vers les côtes britanno-colombiennes.
Selon M. Mulcair, le rôle d'un gouvernement n'est pas de se faire le «promoteur» de tels projets énergétiques, mais bien de mettre en place un rigoureux processus d'évaluation environnementale avant de les approuver ou de les rejeter.
Et le système qui est actuellement en place est «déficient» et n'a pas la crédibilité requise pour que les Canadiens lui fassent confiance, a affirmé celui qui est accusé par ses adversaires politiques, le Bloc québécois en tête, de tenir un «double discours» sur les oléoducs.
Thomas Mulcair a profité de son escale en Colombie-Britannique, actuellement aux prises avec des incendies de forêt, pour présenter un plan en trois points afin d'aider les provinces et les territoires à protéger leurs citoyens contre les incendies de forêt et les inondations.
Le NPD compte «rétablir le financement du Programme conjoint de protection civile et des programmes de formation anciennement offerts par le Collège de la protection civile du Canada qui ont été éliminés par Stephen Harper», est-il spécifié dans un communiqué du parti.
La formation souhaite également collaborer avec les provinces afin de renforcer le programme des Accords d'aide financière en cas de catastrophe.