Paxi, une nouvelle application destinée à l'industrie du taxi permettra aux clients de payer les chauffeurs avec leur téléphone intelligent, à l'instar de ce qu'offre Uber à ses utilisateurs.
L'industrie du taxi qui s'élève au Québec, et ailleurs au pays et même dans le monde, contre le service de covoiturage commercial Uber, compte une arme de plus, lancée par l'entreprise québécoise de solutions de paiement Paxi Technologies. L'application, qui permettra aux clients de trouver le taxi le plus proche parmi les chauffeurs qui se seront inscrits à ce service, sera disponible le 1er décembre 2015.
À la mi-juillet, Taxi Diamond, l'une des plus importantes compagnies de la région de Montréal, a déjà lancé son application mobile avec laquelle ses clients peuvent commander, payer et évaluer leur course de taxi à partir d'un téléphone intelligent.
Paxi Technologies affirme que, selon un sondage réalisé pour son compte, 9 chauffeurs de taxi sur 10 estiment qu'Uber a eu un impact négatif sur leur volume de travail ou la valeur de leur permis.
Le directeur général d'Uber Québec, Jean-Nicolas Guillemette, affirmait au contraire, dans une entrevue sur RDI, le 10 août dernier, en citant des rapports de la Commission des transports du Québec, qu'« il n'y a pas eu de baisse dans la valeur des prix des permis des taxis parce que Uber est un service complémentaire ».
L'industrie québécoise du taxi traverse une crise grave, en particulier à Montréal, estime dans un communiqué le directeur général de Paxi, Mario Sabourin.
« L'industrie doit transformer cette crise en opportunité pour mieux répondre aux besoins de la clientèle et assurer son développement », souligne-t-il.
L'annonce de cette nouvelle application mobile intervient le même jour que celle du directeur général d'Uber Québec d'instaurer une taxe de 10 cents par course pour l'utilisation de ce service à Montréal.
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