OTTAWA — L'ancien directeur national du Parti libéral du Canada (PLC) affirme que les gouvernements peuvent à juste titre enregistrer un déficit dans des circonstances extrêmes, notamment lors de récessions et de guerres.
Greg Fergus, qui est le candidat libéral dans la circonscription de Hull-Aylmer, a fait valoir, mercredi, que des événements tels que la récession de 2008 requéraient des actions du gouvernement pour stimuler l'économie et empêcher des pertes majeures d'emplois.
M. Fergus a tenu ces propos en conférence de presse à Ottawa, aux côtés du pilier libéral et ancien ministre des Finances Ralph Goodale, qui a affirmé que le gagnant du scrutin du 19 octobre hériterait d'un déficit budgétaire d'au moins 1 milliard $.
M. Goodale n'a pas voulu dire si le plan économique de son parti, une fois tous les coûts pris en compte, démarrerait en position de déficit.
En entrevue à la radio, mardi, M. Fergus a affirmé que bien que les libéraux aimeraient avoir un budget équilibré, ils n'en feraient pas une obsession si l'économie demeure fragile.
Les conservateurs fédéraux ont tenu à dire à plusieurs reprises que le budget du gouvernement, sous leur gouverne, serait équilibré pour l'exercice 2015-16.
Mais un récent rapport du directeur parlementaire du budget a projeté un déficit d'environ 1 milliard $ à la fin du présent exercice, en fonction des perspectives économiques révisées de la Banque du Canada.
La banque centrale a réduit le mois dernier de moitié sa prédiction de croissance économique pour 2015, en baisse à 1,1 pour cent par rapport à 1,9 pour cent plus tôt dans l'année.
La Presse Canadienne