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Wet Hot American Summer, la série Netflix délicieusement déjantée à ne pas rater cet été (VIDÉO)

: 100% stars et déjanté
Netflix

Été 2001, Wet Hot American Summer sort sur grand écran aux États-Unis. Parodie des comédies un peu grasses qui font fureur auprès des ados de l'époque, le film est un vrai flop critique et commercial. Il ne traversera d'ailleurs jamais l'Atlantique. Ni pour le cinéma, ni pour sa sortie en VHS et DVD en 2002 et encore moins pour sa réédition Blu-ray en 2015.

Miraculeusement, ce long-métrage – qui suit un groupe de jeunes aux hormones en ébullition pendant le dernier jour d'une colonie de vacances en 1981 – est cependant devenu l'objet d'un véritable culte. À tel point que Netflix a décidé de réunir toute la distribution près de 15 ans plus tard et de tourner une mini série de huit épisodes sur le premier jour de ce camp d'été, sobrement intitulée Wet Hot American Summer: First Day of Camp.

Mais ne vous y trompez pas: de sobre, la comédie n'a que le nom. Le HuffPost a pu en visionner les premiers épisodes et vous donne trois bonnes raisons de ne surtout pas rater cet ovni télévisuel, disponible à partir du vendredi 31 juillet sur la plateforme de vidéo à la demande par abonnement.

100% stars

Si vous aviez vu l'affiche du film en 2001, il y aurait eu de grandes chances pour qu'aucun des noms qui y figuraient ne vous disent quoi que ce soit. Aujourd'hui – si vous regardez de temps en temps une série ou un film américains – vous y reconnaîtriez un parterre de vedettes.

» La bande-annonce du film original :

Bradley Cooper (Very Bad Trip, Happiness Therapy), Janeane Garofalo (À la maison blanche, 24 heures chrono), Paul Rudd (Ant-Man, Friends), Amy Poehler (Saturday Night Live, Parks and Recreation), Christopher Meloni (New York - Unité spéciale, True Blood), Molly Shannon (Will & Grace, Kath & Kim), Joe Lo Truglio (Brooklyn Nine-Nine), Elizabeth Banks (The Hunger Games, Modern Family), etc. La liste est interminable.

Quatorze ans plus tard, tous ont accepté de réendosser leur rôle pour huit épisodes de 30 minutes. Et comme si cela ne suffisait pas, une multitude d'autres visages célèbres les ont rejoints dont Chris Pine (Star Trek, Comment tuer son boss 2), les deux héros de Mad Men Jon Hamm et John Slattery ou encore Kristen Wiig (Mes meilleures amies, Saturday Night Live). Il n'y a plus un centimètre de libre sur l'affiche de promotion.

100% années 80

La série débute quand les moniteurs (interprétés par tout ce beau monde) se retrouvent à l'ouverture de la saison estivale le 24 juin 1981, quelques instants avant l’accueil des enfants au camp Firewood – une colonie de vacances perdue dans le Maine.

» La bande-annonce de la série:

Pour les fans de la mode de l'époque, c'est un régal: shorts en jean découpés mi-cuisse, polos aux couleurs pastels superposés, cols qui s'étendent jusqu'aux épaules, chaussettes qui remontent jusqu’aux genoux, nuques longues, permanentes, etc. Et on ne vous parle même pas du look réservé aux femmes.

On oublie bien sûr les téléphones intelligents et autres technologies de pointe pour revenir aux téléphones à cadran, aux ordinateurs gros comme des réfrigérateurs et aux bonnes vieilles machines à écrire. Niveau activités, c'est tressage de cheveux, fabrication de bracelets multicolores et atelier théâtre avec costumes en lamé sur fond de musique jouée au synthé.

100% déjantée

Et l'histoire là-dedans? Et bien, inutile de la chercher, il n'y en a pas. Rien n'a vraiment de sens dans cette comédie, à commencer par l'âge des interprètes: la série de Netflix se déroule deux mois avant le film, mais tous les acteurs – qui avaient déjà plus ou moins la trentaine en 2001 – ont maintenant entre quarante et cinquante ans, mais campent toujours le même rôle de jeunes qui viennent d'avoir 16 ou 17 ans.

Parmi ces personnages, il n'y en a d'ailleurs pas un pour rattraper l'autre. Coop, complètement naïf, s'imagine toujours en couple avec une fille rencontrée brièvement l'été précédent; Andy, séducteur à qui échappe toute finesse, est le pire maître nageur qui soit; Susie, en charge de l'atelier théâtre, se croit sur Broadway et joue les metteuses en scène tyranniques; Gail, en pleine dépression, suit les conseils d'enfants pour sauver son couple; Gene, ancien combattant, est maintenant cuisinier et tient des conversations animées avec des boîtes de conserve.

» Une équipe (plus ou moins) dévouée

La série reprend aussi le format du long-métrage dont elle est inspirée et fonctionne comme une suite de petits sketchs loufoques où certains parlent à des épouvantails quand d'autres mangent des déchets radioactifs à la cuillère à soupe. Le tout sur fond de cabane hantée par une ancienne vedette du rock et de gigantesque complot organisé par le gouvernement.

À prendre au troisième degré et à regarder avant le film (si vous ne le connaissiez pas), qui servira de conclusion idéale. On vous aura prévenu, c'est du grand n'importe quoi, mais c'est extra.

Les huit épisodes de "Wet Hot American Summer: First Day of Camp" sont disponible sur Netflix à partir du vendredi 31 juillet.

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"Wet Hot American Summer" sur Netflix

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