Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La police tente de retracer un homme ayant crié des obscénités sur les ondes (VIDÉO)

La police tente de retracer un homme ayant crié des obscénités à la télé (VIDÉO)

TORONTO - La police de Toronto tente d'identifier un homme qui a crié des vulgarités à une journaliste de la CBC peu de temps après la fin des cérémonies de clôture des Jeux panaméricains.

Charlsie Agro était en ondes dimanche soir pour résumer la brillante performance des athlètes féminines du Canada lorsqu'un homme lui a crié une obscénité.

Mme Agro a dit qu'elle avait tenté de rejoindre l'individu pour le confronter mais qu'elle l'avait perdu de vue dans la foule.

Elle a déposé une plainte à la police de Toronto. Celle-ci enquête sur l'incident et tente d'identifier l'homme.

L'agent Scott Mills a indiqué qu'il était encore trop tôt pour dire si des accusations seront lancées contre lui.

La journaliste a affirmé que ce nouvel incident l'incitait à joindre les rangs de ses consoeurs qui dénoncent ces actes de harcèlement, une tendance à laquelle on assiste au Canada et aux États-Unis.

Depuis le début de l'année, plusieurs femmes journalistes ont été confrontées à des hommes qui criaient des insultes pendant leur reportage.

Mme Agro a obtenu la permission des policiers de publier des photos du présumé suspect sur les réseaux sociaux.

L'agent Mills a indiqué que ces publications avaient permis aux policiers d'obtenir plusieurs pistes mais l'enquête ne fait que commencer. Il a ajouté que les enquêteurs devront déterminer s'il est possible de lancer des accusations criminelles. En principe, de tels incidents sont considérés comme des méfaits en vertu du Code criminel canadien mais, dans certains cas, les autorités ont choisi de déposer des accusations en vertu de règlements municipaux ou de lois civiles.

La journaliste a souligné que des remarques à caractère explicite constituent une menace et ne doivent pas être considérées comme une simple blague. "Si cela arrivait à une femme travaillant à son bureau dans son milieu de travail, personne ne se demanderait si cela est inappropriée."

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.