Un spectacle d’humour entrecoupé de numéros de danse originaux, voilà ce qu’a concocté Rachid Badouri pour son événement Danse ton cinéma, qui clôturera ce soir le Festival Juste pour rire.
La formule est très simple : sur la Scène Vidéotron, au cœur de la Place des Festivals, Badouri rejouera quelques-uns des meilleurs tableaux de son premier one man show, Arrête ton cinéma, vu par plus de 400 000 spectateurs entre 2007 et 2010.
Question d’ajouter une touche de folie, notre homme, artiste de variétés autant qu’humoriste, insérera ici et là quelques segments musicaux, où il se déhanchera avec vigueur. Quand l’occasion se prêtera, entre deux monologues, Rachid se laissera donc aller à des pas de danse latine ou de hip-hop, ou même à des prouesses dignes de Bollywood.
Visuellement, le collage devrait être impressionnant, voire spectaculaire, puisqu’une centaine de danseurs professionnels entoureront Rachid dans cette aventure d’un soir, dans un espace de 50 pieds de large par 40 pieds de profondeur.
C’est le chorégraphe Steve Bolton (La voix, Gala Artis, So You Think You Can Dance Canada, Canada’s Got Talent, America’s Best Dance Crew à MTV, etc), grand complice de Rachid Badouri depuis l’animation des premiers galas Juste pour rire de ce dernier, en 2006, qui orchestre toutes les vignettes dansées de Danse ton cinéma, dans une mise en scène de Ghislain Turcotte, avec la collaboration spéciale de Guy Lévesque.
Peut-on définir Danse ton cinéma comme une comédie musicale à un seul personnage, soit Rachid Badouri? Non, plutôt davantage comme une grande fête dont Rachid serait le chef d’orchestre, précise Steve Bolton.
«On veut vraiment faire tripper les gens et créer un gros party, indique Steve Bolton. Rachid veut partager avec tout le monde sa passion de la danse. On veut faire danser le peuple!»
Mentionnons par contre que Rachid n’aura pas de musiciens en permanence auprès de lui pendant sa prestation. Or, peut-être que des surprises seront au rendez-vous…
Artistes danseurs
Pour Steve Bolton, qui a aussi construit des morceaux des récents galas Juste pour rire de Laurent Paquin, André Sauvé et Guy Jodoin, est-il difficile de travailler avec des humoristes, davantage habitués de se livrer seuls derrière leur micro qu’à se trémousser devant la galerie?
«Jusqu’à date, j’ai été vraiment chanceux, insiste le créateur. J’ai toujours travaillé avec des artistes qui ont des aptitudes pour la danse. Souvent, ils nous demandent eux-mêmes de danser, parce qu’ils sont confortables de le faire. Mon rôle, c’est de bâtir le numéro autour d’eux, pour les mettre en valeur et qu’ils se sentent à l’aise. Mais ils sont en confiance, puisqu’ils sont déjà des amuseurs, à la base. 50% de ça, c’est vraiment de croire en soi-même et de s’amuser sur scène.»
Steve Bolton affirme par ailleurs que Danse ton cinéma pourrait être repris dans un autre contexte ou un autre festival, si la demande se faisait sentir, ou alors revenir au Festival Juste pour rire dans un format remanié, l’an prochain. «Si c’était le cas, c’est certain qu’on voudrait changer des choses», présage-t-il déjà.
Danse ton cinéma, ce samedi, 25 juillet, à 21h, sur la Scène Vidéotron du Festival Juste pour rire.
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