Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Aventurière à vélo, Anne-Marie Rossignol souhaite promouvoir mode, écoutourisme et éducation en Amérique du Sud

Mode et écotourisme : les aventures à vélo d'Anne-Marie Rossignol
Anne-Marie Rossignol

C’est à force de coups de pédales qu’Anne-Marie Rossignol a bâti une entreprise au but louable promouvoir l’éducation, la mode locale et l’écologie à travers son projet Nana-mi.

« Je fais du cool hunting à vélo. C’est la base de comment ça a commencé. J’étais spécialisée en marketing et styliste, mais j’ai toujours aimé ça parler, rencontrer des gens et le vélo », raconte celle qui fait la chasse au "cool".

Nana-mi est un projet à volets multiples qui l’a, entre autres, amenée à faire 2500 km de vélo à travers la Colombie, aventure dont elle est revenue avec 400 casquettes, faites à la main avec des artisans locaux.

« Chaque pièce, chaque morceau, chaque ganse, c’est moi qui les ai choisis. C’est beaucoup de rouleaux de tissu achetés aussi. Et chaque morceau de cuir est recyclé, c’est du cuir des gens qui travaillent à Medelline. C’est plein d’apprentissages, c’est quand même une autre langue, un autre pays, juste ça c’est un gros défi. C’est l’aventure, le challenge que j’aime, et c’est important pour moi que les gens fassent partie de mon aventure », explique celle qui a tout laissé tomber pour se consacrer à Nana-mi

Si les casquettes sont le produit phare d’Anne-Marie, elle se donne comme mission de créer un produit à chaque aventure. « Je ne fais pas juste des casquettes, chaque voyage je fais quelque chose de différent », souligne-t-elle. Ponchos et colliers ont été le résultat de deux autres escapades à vélo.

Celle qui se décrit comme un cordonnier mal chaussé ne coud pas elle-même ses vêtements, mais travaille de concert avec les artisans et met la main à la pâte. « Moi je suis nulle pour coudre, je suis un peu free for all, un cordonnier mal chaussé. J’aime créer, jouer avec vêtement et les matières », soutient-elle.

Anne-Marie souhaite aussi donner une autre signification à la mode locale. À ceux qui critiquent son choix de ne pas faire ses vêtements ici, elle répond ceci : « c’est comme si j’étais styliste ici et que j’achetais mon tissu en Inde ou au Japon, sauf que moi je vais le chercher! Oui, ce n’est pas printed in Montréal, mais je veux que les gens comprennent qu’il y a une valeur derrière ça, les heures que j’ai passées à travailler, à chercher du matériel. »

L’écotourisme et l’éducation sont aussi au cœur de la philosophie Nana-mi. Anne-Marie souhaite promouvoir l’agriculture durable et différents programmes d’éducation. Non seulement crée-t-elle des accessoires mode, mais elle souhaite provoquer des véritables changements dans les communautés qu’elle visite et mettre en lumière le travail des artisans d’ailleurs avec les créations qu’elle ramène ici.

INOLTRE SU HUFFPOST

Les aventures de Nana-mi

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.