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Les paysages comestibles de Carl Warner vous ouvriront l'appétit (PHOTOS)

Ces paysages comestibles vous ouvriront l'appétit (PHOTOS)
CARL WARNER

Carl Warner, un photographe basé à Londres, parvient à créer des univers fantaisistes à partir de simples oignions, de champignons et de salami- des ingrédients trouvés au marché que nous n’aurions jamais imaginé pouvoir harmoniser en dehors d’une mijoteuse.

Tout a commencé en 1999, confie l’artiste au Huffington Post, lorsqu’un champignon a éveillé son imagination. «Je me promenais dans le marché et j’ai aperçu de magnifiques champignons portobellos. Ils ressemblaient à d’étranges arbres venus d’ailleurs et j’ai décidé de les emmener à mon studio. lI manquait un petit quelque chose à l’avant-plan alors j’ai été acheté du riz et des fèves pour fabriquer un paysage miniature et l’éclairer. Ça fonctionnait. Je n’avais jamais rien vu de tel auparavant.»

Depuis, Warmer estime avoir fait près de 100 paysages comestibles dont certains ont été réalisés pour des publicités d'Uncle Ben’s, de Whiskas et de Wheat Thins.

Foodscapes

Warner s’est donné pour mission de piéger le téléspectateur. «La question était simple: est-ce que je peux rendre réalistes ces univers faits à partir de nourriture?»

Le photographe utilise les mêmes techniques que les peintres tels l’éclairage et la composition pour tromper les gens et leur faire croire au réalisme de la scène. Warner précise que certaines de ses séances photo peuvent s’étaler sur plusieurs jours.

Si vous croyez qu’il s’agit d’un véritable gaspillage, détrompez-vous! L'artiste explique que la plupart des aliments utilisés dans ses œuvres sont par la suite mangés par son équipe ou donnés à un refuge pour sans-abri. Ses photographies sont véritablement un festin pour les yeux.

Warner admet trouver beaucoup de plaisir à être payé pour jouer avec la nourriture. «C’est drôlement agréable de créer quelque chose à partir de rien. J’aime l’idée de pouvoir prendre un sac d’épicerie le matin et, en après-midi, retoucher des images d’une forêt de brocolis. Ça m’inspire et c’est la preuve que l’on peut faire tellement avec peu.»

Cet article initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été traduit de l’anglais.

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