PARIS — Le bureau d'un procureur français considère qu'il n'y a pas assez de preuves pour déposer des accusations en lien avec la mort du dirigeant palestinien Yasser Arafat, en 2004, et il demande à ce que la cause soit rejetée.
Des traces de polonium — un élément radioactif — avaient été retrouvées sur les vêtements de l'ancien président en 2012. Sa veuve Suha avait alors déposé une requête judiciaire en France pour que les autorités déterminent si M. Arafat pourrait avoir été assassiné.
Or, selon le procureur de Nanterre, qui a mené une enquête à l'Hôpital d'instruction des armées Percy, «il n'est pas possible» d'avoir des preuves suffisantes contre quiconque. Aucun individu en particulier n'avait été ciblé lors de l'enquête.
Le mot final sur de possibles accusations reviendra à un magistrat, qui se prononcera plus tard; la date est toujours inconnue.
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