Après la fuite de pétrole dans le nord de l'Alberta mercredi, la Première Nation Athabasca Chipewyan estime que les normes environnementales doivent être renforcées au risque de voir d'autres déversements se produire dans la région.
« [Si nous ne faisons rien] nous acceptons l'abrogation illégale des titres et droits des Autochtones, » a déclaré son chef Allan Adam. Il précise que la fuite est « dangereusement proche » de la rivière Clearwater qui se déverse dans le fleuve Athabasca.
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De plus, explique la Première Nation dans un communiqué, cette pollution détruit un élément essentiel de l'écosystème. Il réduit ainsi les occasions des Autochtones de chasser ou pêcher dans leurs territoires, des droits qui sont protégés par la Constitution et les traités au Canada.
Environ cinq millions de litres d'un mélange de bitume, de sable et d'eaux usées se sont déversés près de Fort McMurray. La fuite venue d'un pipeline neuf a été colmatée.
L'entreprise Nexen responsable du déversement s'est déclarée « sincèrement désolée. »