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Films à l'affiche le 17 juillet 2015 (PHOTOS)

Quoi voir au cinéma cette semaine? (PHOTOS)
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Sortie au cinéma prévue? Découvrez les films à l'affiche cette semaine!

Le Huffington Post Québec et Mediafilm.ca vous présentent les films qui prennent l'affiche cette semaine au Québec:

ANT-MAN

Films de la semaine - 17 juillet 2015

ANT-MAN

États-Unis. 2015. 117 min.

Science-fiction de Peyton Reed avec Paul Rudd, Michael Douglas, Evangeline Lilly, Corey Stoll, Hayley Atwell, Michael Pena.

À sa sortie de prison, Scott Lang, un cambrioleur de haut vol, peine à se trouver un emploi lui permettant de gagner sa vie. Divorcé de son épouse, mais éternellement dévoué à sa petite fille, Scott accepte donc, à la demande de ses anciens collègues, de participer à un dernier cambriolage. Mais il découvre vite que le vol a été secrètement organisé par un vieux scientifique, le docteur Hank Pym, qui cherche à voir si Scott possède les qualifications requises pour endosser une de ses plus grandes inventions: un costume qui permet à celui qui le porte de rétrécir à volonté tout en décuplant sa force physique. Le docteur Pym et Scott, baptisé Ant-Man, mettent alors au point un audacieux cambriolage destiné à empêcher les anciens employeurs du docteur d'utiliser ses découvertes à mauvais escient.

Cette douzième production Marvel profite de la taille minuscule de son héros pour aller dans une direction plus intimiste. Jouant la carte de l'humour, ce blockbuster poids plume mise sur la persona comique de Paul Rudd, tout en essayant de combler - avec plus ou moins de succés - les attentes d'un film de superhéros.

CAS DÉSESPÉRÉ

États-Unis. 2015. 125 min.

Comédie de Judd Apatow avec Amy Schumer, Bill Hader, Brie Larson, Colin Quinn, Tilda Swinton, James LeBron, John Cena, Ezra Miller.

Amy est bien désemparée lorsque l'éditrice du magazine pour lequel elle travaille la désigne pour brosser le portrait du spécialiste en médecine sportive Aaron Spencer. Car elle n'entend rien au sport. Pire: elle n'entend rien aux hommes, qu'elle rejette après usage, suivant en cela la consigne de son père, un mari infidèle qui lui a inculqué la hantise de l'engagement et les vertus du sexe sans attaches. Or, passé un premier contact difficile, Amy découvre le charme d'Aaron, un ancien bénévole à Médecins sans frontières. À la première occasion, fidèle à ses habitudes, elle s'invite dans son lit. Dès le lendemain, il demande à la revoir, et à force d'insister, la convainc d'entamer une relation sentimentale. Tandis que l'état de santé de son père se détériore, que sa patronne accroît la pression en lui faisant miroiter une promotion, Amy se met à douter de son nouveau choix de vie, qu'elle projette dans la réalité pas toujours rose de sa soeur cadette mariée et enceinte.

Dans la continuité des comédies centrées sur des femmes immatures (BRIDESMAIDS), cette production de Judd Apatow, écrite en solo par l'humoriste Amy Schumer, fait excellente figure. L'approche frontale et brute, typique au ralisateur de KNOCKED UP, masque un dispositif sophistiqué, et le tandem amoureux hors standards possède un charme irrésistible.

DELI MAN

États-Unis. 2014. 91 min.

Documentaire de Erik Greenberg Anjou.

Incursion dans les cuisines des "delicatessen", ces restaurants de quartier où des immigrants juifs venus d'Europe de l'Est ont mis au monde et développé, dès la fin du 19e siècle, une spécialité typiquement nord-américaine: le sandwich à la viande fumée.

INCOMPATIBLES

France. 2012. 95 min.

Comédie de David Charhon avec Omar Sy, Laurent Lafitte, Sabrina Ouazani, Lionel Abelanski.

Ousmane Diakité, homme intègre et père un peu rigide d'un jeune garçon, est lieutenant de police à la section financière de Bobigny, en banlieue parisienne. François Monge, don juan patenté né avec une cuillère d'argent dans la bouche, est capitaine à la police criminelle de Paris. Rien ne les prédestinait à se rencontrer jusqu'au jour où le corps d'Éponine Chaligny, épouse du patron du syndicat patronal français, est retrouvé sans vie sous un pont à Bobigny. Si Monge voit dans cette affaire une opportunité d'avancement dans le labyrinthe hiérarchisé du 36 Quai des Orfèvres, Diakité y voit plutôt l'occasion de remonter le fil d'un réseau de salles de jeux clandestins, dont la victime était cliente.

S'il cite explicitement LE FLIC DE BEVERLY HILLS, L'ARME FATALE et LE PROFESSIONNEL, ce "buddy movie" ne possède ni l'esprit, ni la portée, de ces modèles. Cela dit, l'intrigue criminelle convenue et sans réels rebondissements est en partie compensée par les dialogues toniques, livrés par des vedettes charismatiques et complémentaires.

MADAME BOVARY

Allemagne. 2015. 119 min.

Drame de Sophie Barthes avec Mia Wasikowska, Ezra Miller, Paul Giamatti, Rhys Ifans, Logan Marshall-Green, Henry Lloyd-Hughes.

Emma rêve d'une existence comme celle des héroïnes de romans à l'eau de rose. En épousant Charles Bovary, modeste médecin de Yonville, l'ex-couventine doit au contraire s'acclimater à une vie morne et routinière. Poussée par le commerçant L'Heureux, qui lui fait crédit, Emma trompe son ennui en se lançant dans de folles dépenses. Puis, influencée par l'ambitieux apothicaire Homais, elle convainc Charles d'opérer un jeune garçon affublé d'un pied bot dans l'espoir que son mari accède à la notoriété. Mais l'opération se solde par un cuisant échec. Résolue à améliorer son sort, Emma se lance à corps perdu dans une liaison avec le séduisant marquis d'Andervilliers qui, vite las de ses caprices, rompt brutalement. À Rouen, elle retrouve Léon, un clerc qu'elle avait autrefois repoussé, et entame avec lui une liaison désastreuse. Au même moment, Charles découvre avec effroi que sa femme doit une forte somme à L'Heureux. Désespérée, Emma tente d'obtenir l'aide de ses amants.

Prenant quelques libertés avec le roman de Flaubert, Sophie Barthes illustre l'ennui de la jeune héroïne par une approche contemplative et un parti pris du non-dit, qui semble faire d'Emma la victime d'un impitoyable univers masculin. La fougue juvénile de Mia Wasikowska donne du tonus à l'ensemble.

MR. HOLMES

Grande-Bretagne. 2015. 103 min.

Drame de Bill Condon avec Ian McKellen, Laura Linney, Milo Parker, Hattie Morahan, Patrick Kennedy, Hiroyuki Sanada, Roger Allam.

Grande-Bretagne, 1947. Sherlock Holmes, âgé de 93 ans, rentre du Japon, d'où il a rapporté une plante médicinale rare qui, l'espère-t-il, sauvera sa mémoire de l'érosion. Le détective à la retraite découvre le jour même que Roger, le petit garçon de sa bonne Mrs. Munro, a lu un manuscrit sur lequel il travaille, portant sur la dernière enquête à laquelle il s'est livré, 35 ans plus tôt. Pressé par le gamin d'en poursuivre l'écriture, Holmes se rapproche de ce dernier et l'initie à sa vraie passion: l'apiculture. Parallèlement, le vieillard se remémore les circonstances entourant son récent séjour au Japon, et sa rencontre avec Matsuda Umezaki, l'admirateur qui l'a accueilli, et dans la vie de qui il a joué un rôle prépondérant, sans le savoir.

Intelligent mais sans éclat, ce film actionné par les dialogues donne à Ian McKellen l'opportunité de faire revivre, sous la direction amidonnée de son réalisateur de GODS AND MONSTERS, une des plus grandes icônes de la littérature anglaise. La construction en flashbacks n'égarera personne, mais elle réserve au dernier acte quelques belles surprises.

LA SALLE DE DANSE

Grande-Bretagne. 2014. 116 min.

Comédie dramatique de Ken Loach avec Barry Ward, Simone Kirby, Jim Norton, Francis Magee, Aisling Franciosi.

Irlande, 1932. Jimmy Gralton rentre de son exil aux États-Unis, dix après après avoir fui sa contrée déchirée par la guerre civile. Il retrouve sa mère veuve et la ferme familiale qui a bien besoin de ses soins. Il renoue également avec une communauté paysanne heureuse de son retour, mais qui vit encore sous le joug de l'Église catholique et des propriétaires terriens. Nostalgiques de l'époque où ils pouvaient s'amuser et danser dans la salle communautaire située sur la terre de Jimmy, des voisins de ce dernier lui proposent de l'aider à la remettre en état. Après un premier refus, le fermier se laisse convaincre, notamment par son ancienne amoureuse, qu'il avait laissée derrière lui en quittant le pays, et qui est maintenant mariée et mère de famille. Aussitôt rouvert, le Hall de Jimmy provoque la colère du curé, qui part en croisade contre cet agitateur impie et communiste.

Ken Loach et son scénariste Paul Laverty (SWEET SIXTEEN) ont reconstitué, minimalement mais avec beaucoup d'esprit, l'Irlande paysanne des années 1930. Tirée d'une histoire véridique, leur chronique s'anime sous l'impact de judicieux choix de mise en scène et de personnages bien dessinés, défendus par d'excellents interprètes.

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