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Accord de libre-échange imminent avec l'Ukraine

Un accord de libre-échange sera signé entre le Canada et l'Ukraine
Ukrainian Prime Minister Arseniy Yatsenyuk, right, speaks with Canadian Prime Minister Stephen Harper in Kiev, Ukraine, Saturday, March 22, 2014. World leaders are gathering in Europe for a Nuclear Security Summit March 24-25, with the main topic of discussion expected to be the situation in Ukraine. (AP Photo/Andrew Kravchenko, Pool)
ASSOCIATED PRESS
Ukrainian Prime Minister Arseniy Yatsenyuk, right, speaks with Canadian Prime Minister Stephen Harper in Kiev, Ukraine, Saturday, March 22, 2014. World leaders are gathering in Europe for a Nuclear Security Summit March 24-25, with the main topic of discussion expected to be the situation in Ukraine. (AP Photo/Andrew Kravchenko, Pool)

Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, s'apprête à signer un accord de libre-échange avec l'Ukraine lors de la visite de son homologue ukrainien, Arseni Iatseniouk, mardi.

Cet accord, qui est conditionnel à sa ratification par les deux Parlements, reste hautement symbolique. Les ententes commerciales entre les deux pays demeurent pour l'instant minimes, avec des échanges d'une valeur de 243,8 millions de dollars en 2014, essentiellement dans le secteur agricole, le minerai et le textile.

Les deux pays visent l'augmentation du commerce bilatéral de marchandises lorsque l'Ukraine, qui est en grave crise financière, aura stabilisé son économie.

L'Ukraine doit d'ailleurs rembourser d'ici la fin du mois les 120 millions qu'elle doit à ses créanciers étrangers. Le premier ministre Iatseniouk tente aussi d'implanter d'importantes réformes politiques et économiques dans son pays.

En signant cet accord bilatéral, le Canada montre qu'il se tient aux côtés de l'Ukraine dans son processus de réforme, un geste apprécié par l'électorat canadien d'origine ukrainienne. La communauté ukrainienne pourrait voir cet accord comme un signe de confiance pour l'avenir du pays.

Le ministre canadien de la Défense, Jason Kenney, se montre optimiste quant à la situation. Il rejette les comparaisons avec la Grèce en affirmant que l'Ukraine fait des efforts pour réformer son système.

Une visite attendue

Stephen Harper avait déjà annoncé, lors de son passage à Kiev, le 6 juin, que les négociateurs des deux pays allaient se rencontrer à la mi-juin pour finaliser l'accord le plus rapidement possible.

« Il me tarde d'accueillir le premier ministre Arseni Iatseniouk dans le cadre de sa première visite officielle au Canada afin de discuter du travail à effectuer pour faire croître nos économies et renforcer la sécurité de l'Ukraine devant l'agression constante du régime Poutine », a déclaré M. Harper par voie de communiqué.

Le passage du premier ministre ukrainien au Canada prévoit seulement cette rencontre bilatérale. La discussion doit se faire à la maison Willson, au lac Meech, dans le parc de la Gatineau.

Les deux chefs d'État discuteront des réformes politiques et économiques que tente d'implanter l'Ukraine. La situation en Crimée, qui a été annexée à la Russie il y a un an, sera aussi abordée.

M. Iatseniouk compte réitérer sa demande d'armes pour se défendre contre les séparatistes prorusses de l'est du pays. Cette question avait été soulevée lors du passage d'Arseni Iatseniouk à Paris en mai, ainsi que durant la visite de Stephen Harper en Ukraine.

Le tête-à-tête sera suivi de la signature de l'accord bilatéral qui se fera à Chelsea. Les détails de cette entente restent pour l'instant inconnus.

Avec les informations de Manon Globensky

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