La fièvre Ebola était toujours présente au Liberia quand la fin de l'épidémie y a été proclamée en mai, laisse entendre vendredi l'Organisation mondiale de la santé sur la base de nouvelles analyses.
Le Liberia vient d'enregistrer cinq nouveaux cas après avoir été déclaré exempt de la maladie le 9 mai. Les résultats montrent que le virus qui a fait une nouvelle victime à la fin juin « est très proche de celui qui circulait dans ce secteur du Liberia », a déclaré Tarik Jasarevic, porte-parole de l'OMS.
Réunion de financement à l'ONU en faveur des pays les plus touchés
L'ONU accueille par ailleurs vendredi à New York une conférence qui vise à rassembler des fonds pour aider les trois pays d'Afrique de l'Ouest les plus touchés par l'épidémie d'Ebola - le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée, où l'on compte plus de 99 % des victimes de l'épidémie qui a fait plus de 11 200 morts depuis décembre 2013.
L'objectif est de réunir 3,2 milliards de dollars pour reconstruire les services de base, dont les systèmes de santé. Le virus Ebola a tué plusieurs médecins et infirmières, ce qui risque de provoquer une flambée de mortalité maternelle lors de grossesses et d'accouchements dans les trois pays, selon un rapport de la Banque mondiale publié mercredi.
Plus de 4000 femmes risquent de mourir chaque année en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone en raison des effets indirects de l'épidémie d'Ebola.
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