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«Machine de cirque» débarque à Montréal avec un «dream team» circassien (ENTREVUE/VIDÉOS)

«Machine de cirque» débarque à Montréal avec un «dream team» circassien

Avec la toute nouvelle compagnie Machine de cirque, l’aspect « machine » fait d’abord référence à la force de frappe des artistes réunis dans une seule et même troupe circassienne. Ayant tour à tour collaboré avec les 7 doigts de la main, Robert Lepage, Juste pour rire ou le Cirque Éloize, les 4 acrobates sont en demande partout dans le monde.

Raphaël Dubé et Yohann Trépanier (Les Beaux-Frères) ont récolté 40 millions de vues sur You Tube avec un numéro cocasse et coquin de serviettes qui révèlent leur plastique de circassiens, tiré de leur passage à l’émission française Le Plus Grand Cabaret du Monde. Ugo Dario et Maxim Laurin, spécialistes de la planche coréenne, ont décroché la médaille d’or et le prix du public au réputé Festival mondial du cirque de demain à Paris. Ils sont accompagnés de Frédéric Lebrasseur, multi-instrumentiste ayant déjà fait sa marque en créant la musique de pièces de théâtre, de spectacles de marionnettes et de films d’animation.

La machine se trouve également au cœur de la trame narrative de leur toute première création, alors que les cinq hommes se retrouvent seuls au monde, après avoir survécu à l’apocalypse. « On les retrouve dans un milieu urbain désert, où ils fabriquent une machine avec des débris, dans l’espoir de communiquer avec d’autres survivants et de les retrouver, explique le directeur artistique Vincent Dubé. Tout au long du spectacle, ils utilisent différents accessoires de cirque pour les intégrer à la structure, qui devient un système d’engrenage activité par de petits moteurs et de l’huile à bras. »

Échafaudage d’environ 20 pieds de haut et 20 pieds de large, chariots qui circulent sur rails à différents niveaux, structure d’engrenage. Pas surprenant d’apprendre que le directeur artistique de Machine de cirque est également… ingénieur de formation. « Je pense que ma sensibilité artistique et mes habiletés cartésiennes me permettent de faire le pont entre toutes les disciplines, d’écouter les idées des différents concepteurs et d’intégrer les qualités de chacun », révèle Dubé.

Placé devant cette microsociété à la technologie somme toute assez primaire, où les femmes sont absentes, le public pourra observer l’évolution des comportements et la camaraderie qui s’installe entre les cinq mâles. « On va bien plus loin que la simple relation entre chums très virile et primaire. On reste dans une dynamique de gars, mais chacun est capable d’aller chercher une gamme d’émotions qui rend le spectacle intéressant. Il y a moyen d’explorer la masculinité sous différentes formes. »

L’une d’elles: l’autodérision, alors que les cinq comparses s’amusent, sautent, pédalent, culbutent et virevoltent avec une bonne dose d’humour. Présents sur scène tout du long, les interprètes (musicien inclus) exécuteront un numéro de planche coréenne à 5, du trapèze, du mat chinois, du vélo artistique, du monocycle, du jonglage, de multiples acrobaties dans la structure, ainsi que le fameux numéro de serviettes recréé à quatre, en plein silence.

Après une représentation à Rimouski à la fin août, Machine de Cirque prévoit des arrêts dans un cabaret allemand pour les six premiers mois de 2016 et les quatre derniers de 2017. « On se laisse du temps pour vendre le spectacle original, qu’on veut mettre de l’avant. L’objectif est d’avoir une tournée bien serrée dès l’été 2016, jusqu’en septembre 2017. Le festival Montréal Complètement Cirque sera donc une superbe vitrine pour vendre la production. »

Le spectacle Machine de cirque sera présenté à la TOHU du 8 au 12 juillet 2015. Cliquez ici pour plus de détails.

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