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Festival de Jazz 2015: Le seul et unique James Vincent McMorrow (VIDÉO/PHOTOS)

Festival de Jazz 2015: Le seul et unique James Vincent McMorrow
David Kirouac

James Vincent McMorrow, une guitare, un piano. C'est ce qui attendait les spectateurs pour la visite du musicien irlandais au Métropolis jeudi soir dans le cadre du Festival International de Jazz de Montréal. Surprise? Oui. Parce que si l'artiste a réussi à captiver le public - séduit d'avance -, rien n'annonçait pourtant qu'il se retrouverait sur scène sans ses acolytes musiciens. Retour sur un spectacle feutré, étrangement intime dans une salle aussi vaste que le Métropolis et qui malheureusement, pouvait laisser le public sur sa faim.

Bobby Bazini

Festival de jazz - 2 juillet 2015

Visiblement de bonne humeur, McMorrow avait de la jasette pour 10 pour son tour de chant en solo. «Vous me semblez cool!» s'est-il exclamé en riant. «Et sachez-le, je ne donne pas mon amour si facilement!» Et hop, l'auteur-compositeur-interprète aux capacités vocales impressionnantes a lancé la première pièce de la soirée: Hear the noise that moves so soft and low, tirée de son premier album Early in the morning (2011). Un succès.

McMorrow a enchaîné avec We Don't Eat, Sparrow And The Wolf, Red Dust, Gold... Beau mélange entre son premier album - plus épuré, plus folk - et son deuxième opus électro-folk Post Tropical, sorti début 2014. Bien parti, l'auteur-compositeur-interprète s'est même gâté avec quelques reprises: My Funny Valentine - se permettant quelques bons mots sur Amy Winehouse qui a déjà repris la pièce -, Higher Love de Steve Winwood et Angeles d'Elliott Smith.

Entre des conversations sur son stress d'être au Festival de Jazz - «J'ai l'impression que je devrais jouer avec moins de cordes, ou quelque chose comme ça! -, sur les films qu'il a pu voir dans l'avion - «Je garde mes meilleurs films pour ces voyages» et autres sympathiques et drôles divaguations, McMorrow s'est également confié sur son processus de création: «Quand j'ai enregistré mon premier album, tout le monde s'en foutait. Quand j'ai travaillé sur le deuxième, je me suis beaucoup trop stressé par rapport à tous les détails...Pour mon troisième album, qui s'en vient bientôt je l'espère, j'ai décidé d'être dans le plaisir!»

McMorrow a fini la soirée avec Cavalier. Au Métropolis, on pouvait entendre une mouche voler ou un spectateur chuchoter - c'est le cas de le dire. Fortement applaudi, le multi-instrumentiste est venu nous offrir deux rappels: If I Had A Boat et And If My Heart Should Somehow Stop. Belle et efficace finale, qui est pourtant un brin tombée dans les longueurs.

Les festivaliers, regroupés devant la scène dans un Métropolis qui était loin d'être plein, ne se sont pas gênés pour souligner chaque note particulièrement bien tournée ou moment joliment maîtrisé par de hauts cris de joie. Applaudissements, sautillements, «ON T'AIME!!» enthousiastes... Malgré la formule solo qui aurait pu en rebuter certains - parce que si le doux spectacle folk qui était présenté avait son charme, le Festival de Jazz annonçait plutôt «un petit bijou d'électro-folk» - le public a accueilli très chaleureusement le talentueux artiste. Et avec raison.

Le Festival International de Jazz, du 26 juin au 5 juillet. Pour plus d'informations, c'est ici.

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