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Des agents correctionnels mènent campagne contre Blaney dans sa circonscription

Des agents correctionnels en campagne contre Steven Blaney
Canadian Minister of Public Safety and Emergency Preparedness Steven Blaney speaks in Washington, Monday, March 16, 2015, during a ceremony to sign a preclearance agreement as part of the Beyond the Border Initiative. According to the Homeland Security Department, the agreement will allow
ASSOCIATED PRESS
Canadian Minister of Public Safety and Emergency Preparedness Steven Blaney speaks in Washington, Monday, March 16, 2015, during a ceremony to sign a preclearance agreement as part of the Beyond the Border Initiative. According to the Homeland Security Department, the agreement will allow

MONTRÉAL - Une trentaine d'agents correctionnels provenant d'un peu partout au Québec ont effectué du porte-à-porte dans la circonscription du ministre fédéral de la Sécurité publique et de la Protection civile, Steven Blaney, afin de tenter de convaincre les électeurs de tourner le dos au Parti conservateur à l'occasion des prochaines élections générales prévues cet automne.

Le Syndicat des agents correctionnels a ciblé la circonscription de Lévis-Bellechasse, dans la région de Québec, pour dénoncer les politiques du gouvernement Harper en matière de sécurité publique, jugeant le bilan des conservateurs comme étant «désastreux».

Selon le porte-parole de l'organisation, Luc Charron, la démarche est nécessaire.

Pour le syndicat, en cherchant «supposément à sécuriser les rues», les conservateurs ont créé maints problèmes dans les prisons et pénitenciers du pays.

M. Charron mentionne notamment les peines plus longues infligées aux criminels et l'obligation de leur faire partager une cellule avec un autre prisonnier. Il déplore que le gouvernement n'ait pas consulté les agents correctionnels sur ces mesures, ne cherchant pas à savoir comment ceux-ci pourraient parvenir à composer avec de tels changements.

Il a rappelé que les agents correctionnels devaient composer avec de nombreux incidents reliés à des problèmes de santé mentale ou de toxicomanie.

«Quand vous mettez deux détenus ensemble et qu'ils restent incarcérés plus longtemps, ils deviennent, à un moment donné, plus dangereux, plus agressifs. C'est de plus en plus difficile pour les agents correctionnels de gérer ça. Il n'y a pas de mode d'emploi qui va avec ça», a-t-il souligné.

Luc Charron a affirmé que son organisation a tenté en vain de tirer la sonnette d'alarme. «On a souvent demandé de rencontrer les députés, les ministres conservateurs. C'est toujours une fin de non-recevoir [...]. On essaie de proposer des solutions, des idées pour améliorer la sécurité [à l'intérieur et à l'extérieur des pénitenciers]mais on prêche dans le désert», a-t-il déploré.

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