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Foule timide sur les Plaines: le mauvais temps montré du doigt

Foule timide sur les Plaines: la faute du mauvais temps?
Radio-Canada

Le maire Labeaume est catégorique : c'est la pluie et le mauvais temps, et non les mesures de sécurité, qui ont contribué à la timidité de la foule sur les Plaines mardi lors du spectacle de la fête nationale.

Depuis quelques heures, des voix s'élèvent pour critiquer, entre autres, les nombreuses mesures de sécurité instaurées sur les Plaines depuis quelques années, qui feraient fuir les festivaliers.

Or, le maire Labeaume demeure convaincu que c'est uniquement Dame nature qu'il faut montrer du doigt.

Régis Labeaume a rappelé mercredi que le beau temps était au rendez-vous l'an dernier, de sorte qu'un grand nombre de personnes s'étaient déplacées pour la fête.

« C'est la pluie qui a tué la Saint-Jean hier! »

Régis Labeaume

Par ailleurs, le maire Labeaume a fait savoir qu'il n'a pas l'intention d'assouplir les mesures de sécurité entourant la fête nationale sur les plaines d'Abraham.

« On est heureux d'avoir pris le contrôle, on est en sécurité et le danger qu'on avait, c'est que la réputation de Québec aurait pu manger un coup pour pas grand-chose », a-t-il dit.

Mesures de sécurité imposantes

Cette année encore, des policiers et des gardiens de sécurité surveillaient tous les accès aux Plaines, faisant dire aux organisateurs que les règles plus strictes instaurées il y a quelques années découragent la population à participer à la fête.

Le chanteur du groupe Mes Aïeux Stéphane Archambault, qui a livré le discours patriotique, fait partie de ceux qui estiment qu'il faudrait revoir les mesures de sécurité.

« Il y a une question à se poser : est-ce qu'on a poussé trop loin les mesures de sécurité? On ne peut pas revenir avec quelque chose d'un petit peu plus ouvert? »

Stéphane Archambault

Les organisateurs de la fête souhaitent s'asseoir avec la Ville pour voir s'il n'y a pas matière à diminuer les mesures de sécurité qui, selon eux, auraient fait fuir plusieurs festivaliers depuis quelques années.

Aux yeux du maire Labeaume, une telle rencontre serait cependant inutile, car c'est le mauvais temps qui a contribué à la petitesse de la foule mardi soir. « On n'est pas maître de la température », a-t-il lancé.

Deux spectacles en même temps

De son côté, le directeur général du Mouvement national des Québécois, Gilles Grondin, est d'avis que la tenue simultanée à Montréal et à Québec de deux soirées de célébrations a probablement eu des répercussions sur le faible achalandage enregistré sur les plaines d'Abraham.

« C'est possible que des gens aient tout simplement décidé de ne pas se déplacer, autant des gens du coin que des gens d'un peu plus loin, qui avaient l'habitude des fois de faire le 23 à Québec et le 24 à Montréal », suppose-t-il.

De son côté, le maire Labeaume dit ne pas vouloir « partir en guerre contre Montréal ». Il affirme que de toute évidence, la situation actuelle est là pour demeurer.

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