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Les fidèles réunis à l'église de Charleston quatre jours après la fusillade

Les fidèles réunis à l'église de Charleston
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L'église de Charleston, en Caroline du Sud, où neuf Noirs ont été tués mercredi, a rouvert ses portes pour la messe du dimanche. De nombreuses personnes se sont déplacées pour honorer la mémoire des victimes.

Les cloches de toutes les églises de cette ville ont retenti en chœur, en signe de solidarité avec les familles des victimes.

L'Église épiscopale méthodiste africaine Emanuel, où le tireur présumé, Dylann Roof, a ouvert le feu mercredi, est la plus vieille église de la communauté noire de Charleston et un lieu emblématique pour les droits civiques. Le pasteur de l'église, Clementa Pinckney, également un sénateur d'État, fait partie des victimes.

Le révérend Ed Kosak, de l'église Unity de Charleston, a été choisi pour célébrer la messe. Il a confié que ce serait demandant émotionnellement, mais qu'il se sentait soutenu par la force et la grâce dont font preuve les membres de l'église.

Des gens ont aussi prévu de former une chaîne humaine en soirée, entre Charleston et la ville de Mount Pleasant.

La tuerie, l'une des pires de l'histoire récente des États-Unis, a relancé le débat sur la législation sur les armes à feu et met en lumière le racisme qui perdure dans le pays.

Samedi, plusieurs milliers de personnes se sont réunies devant le parlement local à Columbia, la capitale de l'État, pour exiger le retrait du drapeau confédéré, qui flotte sur le bâtiment. Ce symbole de la suprématie des Blancs sur les Noirs est le seul drapeau qui n'a pas été mis en berne après le drame de Charleston.

Le président Barack Obama a affirmé pour sa part que « le drapeau confédéré appartient au musée ». Une pétition signée par des centaines de milliers d'Américains demande aussi le retrait de ce drapeau.

Également samedi, on apprenait que Dylann Roof aurait publié un manifeste raciste et des photos le mettant en scène avec une arme à feu, brûlant le drapeau fédéral américain ou encore brandissant le drapeau confédéré.

Dans son manifeste, il justifie son crime futur par sa haine des Noirs.

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