Bombardier se dit satisfait de l'intérêt qu'ont suscité ses deux appareils de la CSeries au Salon aéronautique du Bourget à Paris même si, durant ce grand rendez-vous de l'industrie, l'avionneur canadien n'a enregistré aucune commande.
Les dirigeants de Bombardier affirment qu'un nombre considérable d'acheteurs potentiels sont venus voir le CS100 et le CS300. Fait encourageant, le géant canadien de l'aéronautique a noté que certains de ces acheteurs éventuels sont revenus admirer les appareils, un signe qui insuffle satisfaction et optimisme au sein de la direction de Bombardier.
Au siège social de Bombardier, à Montréal, on se réjouissait aussi jeudi pour une autre raison : la firme a en effet annoncé la signature d'une entente de maintenance de cinq ans avec Mesa Air Group de Phoenix, en Arizona. En vertu de ce contrat, qui va jusqu'en 2020, Bombardier assurera toutes les tâches de révision générale pour la flotte d'avions CRJ700 et CRJ900.
Les dés sont jetés
Le Bourget, le salon de l'aéronautique le plus important au monde, se termine dimanche. Mais en réalité, pour les Boeing, Airbus et Bombardier de ce monde, les dés en étaient jetés, jeudi, au terme de quatre jours de démonstration des appareils.
Pour les avionneurs, c'est donc l'heure de dresser le bilan de leurs ventes. Au tableau des commandes fermes, Boeing a terminé au premier rang avec 145 appareils d'une valeur de 18,6 milliards de dollars contre 124 appareils d'une valeur de 16,3 milliards de dollars pour Airbus.
Airbus a toutefois terminé premier au total des commandes, qui inclut options et intentions d'achat, avec 421 appareils pour une valeur de 57 milliards de dollars, loin devant Boeing et ses 331 avions pour un montant de 50,2 milliards de dollars.
Les organisateurs du salon s'attendaient, au début de l'événement, à recevoir 315 000 visiteurs, dont 140 000 professionnels de l'industrie.
Avec les informations de Jean-Michel Leprince
