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1642 Cola: le cola montréalais au sirop d'érable

1642 Cola: le cola montréalais au sirop d'érable
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Ca ressemble à du Coca-Cola, ça pétille, mais ça ne bulle pas, et en arrière-goût, ça goute l’érable. C’est du 1642 Cola. Le cola montréalais au sirop d’érable.

Bastien Poulain, 32 ans, est un jeune français expatrié au Québec depuis 8 ans. «C’est en regardant une émission sur les colas locaux que j’ai eu l’idée de lancer une boisson locale à Montréal. Un cola au goût d’érable». Eureka! Le jeune entrepreneur contacte un chimiste en agroalimentaire pour trouver LA recette idéale. Avec «le magicien» comme il l’appelle, ils passeront neuf mois dans sa cuisine pour tester les échantillons.

Un projet de deux ans

En janvier 2014, 1642 Cola voit le jour. En ce qui concerne l’image de marque, Bastien déborde d’imagination. Aucun détail n’est laissé au hasard. Le nom 1642 Cola, fait bien évidemment référence à la date de fondation de la ville de Montréal. L’effigie sur la capsule de la bouteille? Ce n’est autre que l’image de Paul Chomedey De Maisonneuve, le fondateur de la ville, qui brandit une bouteille de 1642 Cola. L’écusson? Une feuille d’érable, la fleur de lys, le fleuve Saint-Laurent et le Mont-Royal.

Pour rester cohérent dans son intention de faire du 100 % local, Bastien démarche les petites entreprises québécoises. L’embouteillage se fait à Terrebonne, l’étiquette est imprimée à Anjou, les bouteilles viennent de Laval, les boîtes de Dorval et le sirop d’érable… des Laurentides bien sûr! «Aujourd’hui, on soutient 400 emplois sur la région de Montréal», souligne fièrement le résident du plateau. Deux ans se sont écoulés depuis le début du projet. Le 9 janvier de cette année, les premières bouteilles de 1642 Cola sont produites.

1642 Cola : 400 points de vente

Ni une ni deux, Bastien part, au culot, faire du porte-à-porte dans différents points de ventes. Épiceries, cafés, bars, restaurants, supermarchés, tous acceptent de vendre le cola montréalais. Le succès ne se fait pas attendre. Un mois plus tard, il enregistre l’émission «Dans l’œil du dragon» de Radio-Canada.

«Trois dragons, Serge Beauchemin, Martin-Luc Archambault et Alexandre Taillefer, décident de me soutenir personnellement en investissant 100 000 dollars dans ma compagnie». Le jeune breton d’origine a investi de sa poche 20 000 dollars au début de son projet. «C’était un pari risqué, mais on a eu raison d’y croire». 1642 Cola se vend aujourd’hui dans 400 points de vente au Québec.

De l’Abitibi à Québec en passant par la Gaspésie, Outaouais et Montréal. Les prix varient entre 1,99$ et 2,49$ selon les revendeurs. «Au début, nous vendions 70 caisses de 24 bouteilles par semaine, aujourd’hui c’est 70 caisses par jour», se réjouit Bastien. Mais ce jeune ambitieux ne compte pas s’arrêter là. Il travaille déjà sur un nouveau projet. Une boisson tonic à l’herbe boréale. Son nom : 1642 Tonic. Son effigie est «Jeanne Mance, la cofondatrice de la ville de Montréal. J’apporte une petite touche féminine avec son personnage. L’idée m’est venue car en mixologie, il y a une forte demande sur le marché et qu’il n’existe pas encore de tonic local.»

Pour connaître tous les points de vente, visitez le site de 1642 Cola.

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