La microbrasserie Le Trou du diable, à Shawinigan, voit grand avec deux nouveaux projets d'investissement évalués à plus de 1,7 million de dollars. Ces investissements vont créer et consolider 47 emplois dans la région.
Un texte de Marie-Ève Trudel
Le premier projet vise la commercialisation de bières artisanales au Canada, ainsi qu'aux États-Unis et en Europe.
Selon le directeur général au développement des affaires, Isaac Tremblay, cette expansion vient d'une demande croissante pour les produits du Trou du diable. «On n'est jamais capable d'en avoir assez pour tout le monde», dit-il.
«Ça va nous donner la capacité de répondre à la demande. Ça va nous donner la chance d'arrêter de dire "non" ou de peser sur le break constamment.»
— Isaac Tremblay, directeur général au développement des affaires pour Le Trou du diable
De nouveaux équipements qui pourraient faire bondir la production
En guise de second projet, Le Trou du diable souhaite acquérir des équipements spécialisés en vue d'accroître sa capacité de production, notamment pour développer les produits vieillis en fût de chêne.
Isaac Tremblay s'attend à produire jusqu'à cinquante fois plus avec ces installations.
«Ça va nous placer comme leader canadien dans les produits vieillis en fût de chêne [en plus de] nous placer sur l'échiquier mondial.»
— Isaac Tremblay, directeur général au développement des affaires pour Le Trou du diable
Le gouvernement du Québec a annoncé une aide financière de 441 500 $ pour la réalisation de ces projets. De ce montant, 416 500 $ proviennent du Fonds de diversification économique du Centre-du-Québec et de la Mauricie.
La microbrasserie prévoit également se servir de ce soutien financier pour faire de la recherche et du développement.
Le Trou du diable possède actuellement un espace de brassage, un pub de même qu'une usine de production de bières artisanales.
Les produits du Trou du diable sont distribués dans plus de 1000 points de vente au Québec. Le Trou du diable produit 16 différentes sortes de bières.
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