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Entrevue Daniel Ricciardo: Je prendrais moins d'argent pour gagner plus souvent

Daniel Ricciardo: Je prendrais moins d'argent pour gagner plus souvent
Marc Bouchard

C’est au volant d’une voiture de ville, une Infiniti Q50 hybride, en affrontant le trafic et les feux rouges, que le pilote de l’écurie Infiniti Red Bull, Daniel Ricciardo, a bien voulu se livrer à une entrevue. Il revenait tout juste d’un concessionnaire Infiniti de l’ouest de Montréal où il avait pris part à un stunt publicitaire dont les détails ne seront révélés que dans quelques jours.

«C’est le genre d’activités auxquelles on doit se livrer chaque fin de semaine de Grand Prix. Cette fois, on m’a sorti de ma zone de confort», explique-t-il, avare de détails, en riant.

Le rire, c’est la marque de commerce de Daniel Ricciardo. Victorieux au Grand Prix de Montréal en 2014, il a ajouté deux autres victoires à sa fiche, l’année dernière, devenant ainsi le seul à battre les Mercedes-Benz sur le circuit. Cette année, c’est avec un sourire éclatant, mais un air résigné qu’il tente de diminuer les attentes.

«On l’a vu, les pilotes Mercedes sont encore plus inatteignables. Nous travaillons fort, mais je ne pense pas que nous pourrons renouveler la victoire de l’an dernier. Cela ne me met pas non plus de pression supplémentaire», explique le jeune pilote.

«Même si les espoirs sont minces, on se bat pour gagner. On veut rouler en avant et c’est pour ça que je suis au volant. Vous savez, j’aimerais mieux gagner plus souvent. Même quand je ne gagne pas, je reçois mon salaire, mais je prendrais bien un peu moins d’argent pour gagner», lance-t-il.

Quant à la célébrité, Daniel Ricciardo la vit modestement. «Je ne suis pas encore au niveau d’être reconnu partout et c’est bien comme ça. Il m’arrive parfois d’être vraiment timide, mais, en général, les gens sont gentils. À Montréal surtout, ils sont très respectueux. En Australie, d’où je viens, c’est parfois plus difficile.»

Partenaire Infiniti

À son arrivée chez Infiniti, Ricciardo courait aux côtés de son coéquipier, Sebastian Vettel, qui a fait le saut chez Ferrari. En plus de la Formule Un, Vettel occupait le siège de directeur de la performance chez Infiniti, un des commanditaires majeurs de l’écurie. Un poste que le pilote australien aimerait bien occuper, même s’il avoue ne pas pousser sa chance.

«J’ai déjà beaucoup de boulot avec la course, mais il est certain que si on m’offrait cette chance, je la saisirais. J’aimerais bien participer aussi au développement des voitures, mais pour le moment, je me concentre sur ma course.»

Entre le trafic de l’autoroute, les feux rouges un peu plus hâtifs que prévu, les journalistes qui le questionnaient et les travaux de la région montréalaise, Daniel Ricciardo en avait plein le volant.

«Disons que vos routes ont besoin d’un peu d’attention et qu’elles sont assez mauvaises. On n’y ferait pas la course», conclut-il d'un ton moqueur.

Grand Prix du Canada - Finale

Grand Prix du Canada 2014

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