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Cancers pédiatriques : les traitements moins agressifs entraînent moins de complications

Cancers pédiatriques : des traitements moins agressifs pour moins de complications
Presse canadienne

La décision d'attaquer moins agressivement les cancers pédiatriques s'est révélée la bonne: plus d'enfants que jamais survivent à leur maladie, mais sans les complications à long terme qui ont condamné plusieurs de leurs prédécesseurs, démontre une vaste étude rendue publique dimanche.

Les traitements de radiothérapie et de chimiothérapie qui ont sauvé d'innombrables enfants pouvaient aussi endommager le coeur et d'autres organes, engendrant des problèmes qui pouvaient se révéler mortels des années plus tard.

Les médecins ont donc décidé, pendant les années 1990, d'utiliser des doses plus modestes de radiation, d'éviter certains médicaments et de modifier la façon dont la chimiothérapie était administrée, tout en se demandant si cela allait nuir aux chances de survie de leurs petits patients.

L'étude dirigée par le docteur Greg Armstrong de l'hôpital pour enfants St. Jude de Memphis, au Tennesse, a suivi plus de 34 000 survivants d'un cancer pédiatrique pendant plusieurs décennies, et elle fournit une réponse sans équivoque à cette question: non.

Le taux de survie a continué à s'améliorer, même avec les traitements moins agressifs, et moins d'enfants ont succombé à des cancers secondaires ou à des problèmes du coeur ou des poumons 15 ans après la fin de leur premier traitement.

Les chercheurs ont constaté que le taux de mortalité 15 ans après le traitement a continué à glisser, passant de 12 pour cent en 1970-1974 à 6 % en 1990-1994. Les décès attribuables aux effets tardifs du traitement sont passés de 3,5 % à 2,1 % pendant la même période.

Il y a 50 ans, seulement 30 % des victimes d'un cancer pédiatrique survivaient, un taux qui atteint maintenant 80 pour cent.

Les résultats de cette étude ont été dévoilés dimanche lors d'un congrès de l'American Society of Clinical Oncology, à Chicago.

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